L’ami belge Yves Campion, que quelques milliers de kilomètres n’effraient pas pour assouvir sa passion, a emmené sa Gilera 150 Autostrada à Arcore les 13 et 14 juin derniers pour la traditionnelle “Raduno Internazionale Gilera” réservée aux aficionados de la marque. Une manifestation qui se tient normalement tous les cinq ans, sauf cette année, six ans après la dernière rencontre, la faute au centenaire de la marque fêté en 2009 qui a cassé le rythme.
Photos © Yves Campion – Les liens en bleu renvoient aux descriptions des motos concernées.
Née en 1937, la 500 Gilera Rondine a inspiré toutes les motos modernes : quatre cylindres inclinés, double ACT, compresseur, refroidissement liquide, cadre périmétrique et suspensions avant et arrière. J’espère que Gilera me pardonnera d’avoir apposé mon logo sur la plaque de numéro… j’aimerais tant que ça soit en vrai !
La Saturno 500 de compétition baptisée « San Remo » après sa victoire en 1947 sur le circuit de cette ville est alors une moto des plus modernes forte de 35 ch à 6000 tr/min et dotée d’une suspension arrière oscillante.
Due à l’initiative du pilote et préparateur français Melioli, la Gilera Saturno de motocross dérivée de la version San Remo présentée au-dessus est produite de 1952 à 56.
Avant les MV Agusta qu’elles inspirèrent, les Gilera quatre cylindres furent les reines des circuits de 1948 à 57. Cette photo réunit deux versions du milieu des années 50. Notez sur la vignette en insert la position du compte-tours incrusté dans le réservoir.
On parle souvent de la Gilera 500 Marte d’avant-guerre à soupapes latérales et roue du side motrice, et fort peu de cette version militaire de la Saturno (sans roue du side motrice) qui lui succéda après- guerre.
Regolarita 5V Competizione : La version enduro 125 client à moteur quatre temps de 1967.
À partir de 1968, Gilera passe au deux temps pour ses machines d’enduro avec cette 125 Regolarita à distributeur rotatif dont le bas moteur reprend la plupart des pièces du précédent quatre temps.
La Gilera 150 Autostrada très « customisée » d’Yves Campion et la 500 Saturno 1949 de son coéquipier belge dans cette virée, Miguel Parrent.
L’un des derniers modèles Gilera à marquer son époque, la 125 CX de 1990 est dotée de suspensions monobras futuristes et d’un carénage étonnant rarement vu dans ce coloris… décoiffant.
Désolé, je n’ai pas connaissance des clubs en Belgique, mais vous pouvez contacter le Gilera club de France (listé sur mon site) qui devrait vous donner les coordonnées de son homologue belge.
Bonjour cet article est intéressant, j habite en Belgique et je suis propriétaire d une Gilera 150 sport et j aimerais trouver des contacts et un club si possible en Belgique pour avoir des informations sur ce modèle merci de vos retours bonne journée
… mais la Marte et son side à roue tractée est citée cher Michel et j’aurais grand plaisir à en reparler à l’occasion.
Bravo pour montrer ces belles photos de GILERA!
A côté de la Gilera militaire moderne avec side militaire à gauche,(ce qui était l’habitude pour les machines militaires italiennes avant et pendant la guerre) il faut noter l’existence des Gilera dites « MARTE » à side militaire à droite car dotées de la traction possible sur la roue du side. Tu avais fait de splendides photos de cette Gilera MARTE chez nous il y a quelque temps. Peut-être pourrais-tu en publier quelques photos dans le cadre de cet article…
Très amicalement à toi,
Michel de Thomasson.