La moto, mais pas que… comme dit un blogueur célèbre de notre petit monde.
Photos avec René Gillet : archives FMD/moto-collection.org – Les autres et le film viennent du site fresques.ina.fr
Dans les années folles suivant la Première Guerre les Parisiens découvrent le jazz, le charleston et la revue nègre qui lance la mode des dénudés provocateurs… en spectacle, mais pas que, car la vie nocturne s’emballe en particulier dans le quartier du Montparnasse avec dancing, cabarets et le fameux bal Bullier où chaque année le grand bal de la Horde réunit le gratin du music-hall pour une soirée totalement déjantée comme on peut le voir dans ce film de 1926 que nous offre l’INA. Qui pourrait croire que ces jeunes filles en chapeau et robes longues à fanfreluches qui posent avec leurs fringants chauffeurs aux côtés d’une belle enfilade de René Gillet finiront bientôt seins nus à danser des shimmy « pas d’cheu nous », mais bien excitants quand même.
Que cela ne vous fasse pas oublier de détailler cet incroyable alignement de René Gillet 750 type G attelées de side-cars Vannod. Sûr que vous y repenserez en passant devant la gare du RER au croisement du boulevard Saint-Michel et du Boulevard du Montparnasse ou se dressait le bal Bullier avant d’être démoli en 1940.
J’y pensais sans certitude et Yves C. aussi… , par contre je ne l’ai pas vu dans le film ;:)
Dans la 1ere photo, le barbu pourrait bien être René Gillet himself…
Avec un petit gillet, elles auraient moins froid.