On voit pas mal de motos sur les autoroutes, sur les nationales et même sur les départementales en jaune sur la carte… mais en quelque 2500 kilomètres sur les routes blanches sur la carte, de préférence bordées de vert ou en pointillé, que nenni, nous n’en avons pas croisé une, comme d’habitude, et elles ne savent pas ce qu’elles perdent !
Aussi quelle ne fut pas notre surprise au sommet du très petit col de la Beyrède de tomber sur un bel alignement de motos et, surprise plus grande encore, quand on a vu qu’il s’agissait de huit Triumph dont sept Bonneville des premières aux dernières versions 750 et une 500 Daytona, toutes dans de superbes états d’origine.
« Moi j’habite à Saint-Gaudens et je connais les Pyrénées par cœur » raconte Christian Gillet, le rassembleur de cette belle équipe « J’ai rencontré un peu par hasard cette bande de passionnés, la plupart de la région de Grenoble, des collectionneurs qui ont souvent plusieurs machines, Anglaises de préférence, ils m’ont contaminé , j’ai fini par m’acheter, moi aussi une Bonneville et je leur ai proposé de découvrir Mes Pyrénées. Au moins la moitié ont pris le départ de notre balade transpyrénéenne en revenant des journées Coyote les 6 et août dernier où ils courraient sur le circuit de Nogaro et nous sommes partis à neuf pilotes dont trois femmes, huit Triumph et une BMW 800 (environ quarante ans plus jeune) pour 900 kilomètres en quatre jours de routes en lacets et de cols. Fragiles les Triumph ? Même pas. Sur tout le parcours, nous n’avons eu qu’une chaîne cassée et une batterie qui a déclaré forfait, il fallait quand même bien utiliser la camionnette et sa remorque d’assistance pour le dernier jour ».
Le premier jour nous avons rejoint le port de Balès (qui comme son nom ne l’indique pas est un col des Hautes Pyrénées à 1755 m). La seconde étape nous a emmenés vers Saint Jean-Pied-de Port dans le Pays basque. Troisième jour, nous atteignons Laruns dans le Béarn et le quatrième jour c’est la vallée de la Barousse dans les Comminges en passant par Jaca en Espagne, le col du Tourmalet , le col d’Aubisque, le col de la Bereyde où nous rencontrons, et le col d’Aspin avant de rentrer vers nos pénates respectives. »
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Elles, non, mais moi, oui, avec une machine bien plus récente. Puisse-t-elle vieillir aussi bien !
Les Bonneville, elles avaient une boîte automatique à double embrayage ? (LOL)
Se nommer Gillet et rouler en Triumph !
Aucun respect mon bon monsieur…
Bon, dans ces années, les Gillet n’existaient plus, mais quand même…
Merci pour ce reportage pyrénéen
Yx