2,5 millions d’exemplaires produits en 1962, 20 millions en mars 1992, 30 millions en 1997, 50 millions en 2005, et plus de 100 millions en octobre 2017. Le Honda Super Cub introduit en 1958 fête son 60e anniversaire et confirme depuis 25 ans sa position de véhicule le plus vendu au monde en ne cessant d’améliorer son record.
On oublie souvent que, dans sa marche vers le sommet, Honda ne s’est pas contenté d’inventer la moto moderne. Et si la marque est devenue l’exemple technologique, à partir de 1955, avec ses 250/350 Dream SA/SB à arbre à cames en tête, ce sont de petites cylindrées économiques qui ont assuré les grosses rentrées d’argent nécessaires au développement de ces modèles de prestige.
Tout a commencé en 1952 avec le modèle F « Cub », un moteur auxiliaire de 50 cm3 greffé sur le flanc de la roue arrière d’un vélo. Grâce à cet engin rustique, Honda devient leader du marché national en 1953 et 1954 et l’usine en construit jusqu’à 7000 unités en novembre 1952, 70 % de la production totale de moto du pays ce mois-là !
Honda comprend très tôt que produire n’est rien si la promotion des ventes ne suit pas : il est le premier à courir à l’étranger (à Interlagos, près de Sao Paulo, en mars 1954), le premier à exporter aux États-Unis (en septembre 1954), le premier à offrir une garantie d’un an (en février 1956). Il a surtout assimilé que les modèles de haut de gamme (comme sa première bicylindre, la 250 C70 de septembre 1957) ne se justifient que si la production de masse autorise ce luxe et le Super Cub C100 d’août 1958 en sera le plus brillant et plus durable exemple.
Cet engin à mi-chemin du scooter et du cyclomoteur, animé par un moteur quatre temps accouplé à une transmission semi-automatique, dépasse les 20 millions d’exemplaires en mars 1992, devenant ainsi l’engin de transport le plus commun du monde. Ce succès continue et, pour son soixantième anniversaire en 2017, le Super Cub, maintes fois copié, jamais égalé, passe le chiffre invraisemblable des 100 millions d’exemplaires produits. Il est décliné dans de multiples versions saupoudrées aujourd’hui d’accessoires un poil plus modernes, mais conservant toujours la structure de base de ses débuts avec un cadre poutre tubulaire habillé ou non d’une carrosserie en plastique, sous lequel est suspendu le bloc moteur.
Un des films publicitaires qui accompagnèrent le lancement du Super Cub sous le thème « Meet the nicest people on a Honda »
… et pour en savoir beaucoup plus, c’est ici
Et vlan, un membre de plus à me soutenir. Merci Pascal.
Bonjour, Merci beaucoup pour ce site ! Je viens de prendre mon adhesion du coup ! A+ Pascal
J’aime beaucoup la nana qui s’arrête chez Aliotos à San Francisco:
le restau est un des meilleurs pour le poisson et c’est resté comme en 1950!
Le premier Cub que j’avais vu devant un bistro m’avait étonné:
« Qu’est ce que c’est moche avec tout ce plastique..et copié sur les NSU ». Le père Honda avait reconnu être un admirateur de la marque défunte. Les Anglais l’avaient aussitôt adopté, vu leur législation trop contraignante sur les cyclomoteurs.
Bonjour,
Pour moi le Cub reste un utilitaire qui peut se muer en loisir, c’est une réussite et la planche à billets d’ Honda, j’aimerai en avoir un: les japonnaises sont ma tasse de thé .
Bien motocyclistement
C’est effectivement un monument de l’industrie motocycliste, mais qui a toujours chagriné ma fibre franco-italienne. Faisons contre mauvaise fortune, bon coeur!
Non, c’est une légende au même titre que celle des Vespa réalisés avec des démarreurs d’avion.
Le premier cube n’était il pas motorisé avec un moteur d’un surplus militaire à la sortie de la WW2 ?
C’est après avoir appris à rouler sur le Käptain de mon grand-père lorsque j’avais 11ans , que ce dernier fît l’acquisition d’un C310 noir d’occasion. Trois vitesses au guidon, 50cc, double siège (sous lequel il y avait une bac de rangement), il pouvait atteindre facilement 70-75 km/h. J’ai le souvenir d’une moto fantastique qui ne consommait quasiment rien.
Amitié motocycliste,
Michel.