Le palmarès de la Jonghi double arbre est époustouflant. Construite sur la base de la Jonghi 350 TJ4 culbutée, l’une des plus belles machines de production françaises que Giuseppe Remondini a présenté en1931, la première version à double ACT naît en 1933 en 350 cm3 et se double d’une 250 l’année suivante. Restaurée par Jean Nougier la 350 Jonghi sera l’une des vedettes de l’exposition de motos de records organisée dans le cadre du Café Racer Festival à Montlhéry les 23 et 24 juin prochains, Café Racer et Moto-collection.org.
Comme les 350 et 500 Nougier, les Benelli italiennes et quelques autres célèbrités du monde de la course, la Jonghi se distingue par son double arbre à cames en tête entraîné par cascade de pignons sur le coté droit d’un bloc moteur boîte particulièrement compact. Elle connaît ses premiers succès en version 250 cm3 à Montlhéry en 1934 où Louis Jeannin, le pilote attitré de la marque, s’adjuge quatre records du monde dont celui sur l’heure à 156,24km/h de moyenne. Il remporte ensuite le Championnat de France en 1935 et 37. En octobre 1936, une nouvelle version 350cm3 mise au point parLouis Jeannin avant qu’il ne quitte la marque, bat les records du monde de vitesse aux mains de Georges Monneret sur 50 miles,100 km, 100 miles et sur l’heure à 170,18 km/h, avec au passage un meilleur tour à 172,94 km/h. Le 25 octobre 1938, enfin, Georges Monneret s’adjuge le montant colossal offert par le “Fonds de course”, 150 000 F pour qui couvrira le plus vite vingt tours du circuit routier soit 125 km : il le fait à 113,788 km/h de moyenne en fonctionnant, comme d’usage alors, à l’essence-benzol à 50 % et en dépit d’une chute dans l’épingle du Faye.L’argent ne lui sera malheureusement jamais versé…
Collection : Écurie Nougier (France) – Photos François-Marie Dumas et archives Patrick Delli
Photos peu courantes d’une des machines parmi les plus intéressantes de l’entre deux guerres.
Il me semble me souvenir que le moteur tourne » à l’envers » et le couple de renversement plaque la fourche
au sol à l’accélération.
Merci de m’avoir prévenu. L’erreur vient d’une mise à jour du programme d’édition WordPress que j’ai faite hier et il semble que l’ajout de légende ait été oublié. Faute de diaporama « avec légende », j’ai mis toutes les photos à la suite.
Salut François-Marie,
ce coup-ci, plus aucune légende dans le diaporama…..
Bonne journée,
Daniel.
Toujours très intéressant et surtout instructif ! Merci du partage !
Merci pour la correction méritée. La faute est corrigée.
Salut François-Marie,
Une petite coquille dans le commentaire de la dernière photo, ou ton enthousiasme t’a poussé à écrire : » le records de l’heure à plus de 256 km/h en 1934″, mais tes lecteurs attentifs auront bien évidemment retiré spontanément les 100 km/h excédentaires.
Sinon, merci François-Marie pour ce blog toujours aussi captivant : de bien belles histoires, illustrées par des photos remarquables. J’attends à chaque fois avec impatience le « prochain numéro » !
Daniel.
Merci de ces commentaires Jean-Paul, mais pas le temps aujourd’hui de faire les recherches pour répondre à toutes tes questions.
Bonjour François -Marie.
Etait ce bien avec cette machine que Louis Jeannin a participé a la course du Meeting du Camp du Drap d’Or le 18 août 1935 (dernière épreuve du championnat de France cette année là)?
Serais tu en mesure de me confirmer qu’elles étaient les machines pilotées par Marcel Balsa et Robert Vasseur dit « Willing » tous deux « Officiels Alcyon »? Etait-ce pour chacun de ces 2 pilotes une Alcyon ACT usine, ou n’y a t-il eu qu’une sale ACT construite (l’exemplaire qui existe encore) mais alors lequel des 2 était à son guidon et quelle moto pilotait l’autre officiel Alcyon?
J’aimerai aussi connaitre le modèle exact des machines des autres pilote ayant couru dans cette épreuve:
Jean Braccini et Edmond Padovani (officiels Terrot) pilotaient-ils des HCP?
Léon Corand « dit Cora » et Georges Monneret sur Monet-Goyon, mais machines ?
Et le local Jean Passet (motociste à Amiens) Etait-il au guidon de la Velocette avec laquelle il avait gagné en 1934 dans cette épreuve ? Etait-ce une KSS?
Pleins de questions, mais j’ai eu beau cherché partout je n’ai pu y trouver les réponses. peut-être pourras-tu m’aider.
Merci
Trés cordialement,
Jean-Paul Decreton