Financez vos restauration avec La Fondation du Patrimoine et Motul
Dans le cadre de son partenariat avec Motul, la Fondation du patrimoine soutient également la restauration de motocyclettes.
Pour candidater, il vous faudra présenter : un projet de remise en état « conforme à l’origine » et remplir un dossier Une présentation de la moto en l’état et un exposé détaillé du processus de restauration avec une estimation du coût global, comprenant votre participation personnelle et, éventuellement, celle d’autres mécènes, et les devis des opérations effectuées en externe.
Vous pouvez retrouver l’ensemble des informations nécessaires sur la page internet de la Fondation du patrimoine. N’hésitez pas à contacter votre délégation régionale pour vous accompagner dans cette démarche.
Un comité d’experts où j’ai le grand honneur de représenter particulièrement la moto, se réunit une fois par an pour sélectionner les lauréats. Le grand gagnant recevra le Grand Prix Motul – Fondation du patrimoine d’un montant de 10 000 €. Un certain nombre d’autres prix seront décernés dont la valeur varie en fonction de l’intérêt et de la rareté des véhicules présentés et de la quantité de travaux à effectuer.
Si votre dossier est retenu, il faudra vous engager, une fois la restauration terminée à exposer votre véhicule pendant au moins 5 ans dans un lieu d’exposition ouvert au public (et/ou le présenter lors de 4 manifestations par an, pendant 5 ans).
Alors, si vous avez en projet la restauration d’un belle, moto ancienne, rare, dotée d’une belle histoire, n’hésitez pas : téléchargez le dossier de candidature.
La date limite des candidatures pour 2023 est fixée au 30 juin 2022. Le comité de sélection se réunira ensuite au début de l’automne.
J’ajoute que moto-collection.org sera très heureux de suivre votre restauration et de la présenter sur ses pages.
Vos publications sont éclectiques, documentées. Bravo, les deux roues motorisés font aussi parti du patrimoine industriel et culturel.
En France il y a des « demandeurs d’aides » et des gens qui savent faire le boulot. Le problème c’est que ce sont rarement les mêmes. Je ne me vois pas passer deux jours à monter un dossier, travail rébarbatif et inintéressant. Mon copain patron d’une boite de 5 ouvriers n’avaient pas droit aux « zaides » quand il s’était mis à son compte car il était trop jeune. Quant il avait agrandi son garage il n’avait eu droit à rien…car il était trop vieux, mais ça nous avait fait une bonne occasion de rigoler, sans compter que les mendiants de son coin qui avaient eu droits aux fameuses aides avaient tous bouffés la grenouille. Une vraie restauration demande plus de savoir faire que de pognon, je ne parle pas des rénovations, travail plutôt rapide et facile, c’est le boulot que j’avais appris.