Il ne se passe malheureusement guère de semaine sans qu’il tombe une triste nouvelle. Nous apprenons aujourd’hui la disparition notre ami Olivier de la Garoullaye, journaliste, pilote et grand connaisseur de la moto. Si vous n’avez jamais entendu parler de lui, vous l’avez sans doute entendu parler, car il fut pendant de longues années le speaker des coupes Moto-Légende. Je laisse François-Arsène Jolivet, qui en était très proche, lui rendre hommage.
Parti le 18 juillet à près de 80 ans après une maladie longue et éprouvante, Olivier de la Garoullaye était un personnage d’une qualité rare doté d’un incroyable talent dans des domaines très divers. Cavalier de compétition accompli, éleveur, il était une sommité reconnue dans le monde hippique. Motocycliste, il a tâté avec bonheur de toutes les disciplines dont le trial – représentant à la FFM puis président-fondateur de l’AFATA – et la vitesse – 4e au Bol d’Or en 1970 à Montlhéry, 3e au Mans en 71 sur 250 Kawasaki. Il fut aussi journaliste dans des titres comme Champion en 1968, rédacteur en chef de La Moto et directeur de France-Moto. Depuis 1970 il fut aussi le speaker de grands événements : 15 ans aux 24 heures du Mans moto, également aux 24 heures du Mans auto et à des Grands Prix de France, comme en 1973 à Dijon-Prenois où Christian Estrosi a gagné en 750 devant Giacomo Agostini. Et pendant plusieurs années, Olivier régala les spectateurs des Coupes Moto Légende de ses commentaires pertinents et toujours très documentés. Chose rare, en dépit de cette abondance de talents Olivier était un excellent camarade d’une modestie exemplaire assortie d’un humour inoxydable. Ce fut un bonheur de t’avoir connu, ami !
François-Arsène
-News-
Merci pour Olivier, sa famille et ses amis de ce bel éloge.
Nous venons de l’accompagner ce matin pour son dernier voyage après avoir eu la chance de l’écouter au micro sur les circuits motos et de le côtoyer ensuite
Une belle personne à laquelle je pense à chaque prise de micro lors des démos de motos classiques notamment, en me souvenant de ses connaissances impressionnantes
Du travail , beaucoup de travail a toujours été son « programme »
Très triste de l’avoir vu partir .
C’était hélas prévisible, mais bon. Encore une figure qui disparait…
Pierre JOBARD ancien secrétaire de l’AFATA