Guzzi 750 « Tre per tre » – Album photos

Lorsque des militaires écrivent un cahier des charges, il faut se méfier ! Il semblait pourtant parti pour être le roi ds montagnes, ce Tre-per-tre et les ingénieurs commis successivement à sa conception Micucci, Soldavi,i puis Carcano ont du s’arracher les cheveux pour répondre aux exigences du général Rantanplan. Techniquement, ils ont réussi un pari impossible, pratiquement, l’engin est stupide ! Il ne peut certes pas remplacer une mule, ni emprunter ses chemins, il est dix voire cent fois plus cher et aussi difficile que dangereux à piloter. Consolons-nous en pensant que Giulio Carcano profitera de l’expérience acquise avec ce 750 bicylindre en V, pour concevoir, 5 ans plus tard la V7, heureusement beaucoup plus simple. 

Pour la description complète du 750 Tre-per-tre » se reporter à sa fiche ICI.

Photos couleur par François-Arsène Jolivet, N/B archives François-Marie Dumas

Quelques vues d’époque pour commencer

Présentation en fanfare au salon de Milan de 1959. avec ce 3 x 3 chenillé qui part à l'assaut... mais à l'assaut de quoi ?
Rassurez-vous, le 3 x 3 a bien des défauts, mais il ne met pas ses 1000 kg en wheeling en usage normal
Les bras de tension de la chanille et leurs roulettes se replient en usage normal et la chenille métallique tient simplement par pincement sur le pneu.
Giulio Carcano reprendra l'idée du bicylindre en V face à la route pour la V7 de 1965, mais les deux moteurs n'ont guère en commun que leur concept global.
Si on en croit la photo du dossier presse, le 3 x 3 est une mule mécanique idéale, pourtant ceux qui l'ont essayé ont un avis bien différent.

Magnifique restauration dans les règles de l’art pour ce 3 x 3 de 1962, et il suffit de regarder les détail pour avoir une idée du travail.

Direction déportée, chassas treillis tubulaire, moteur sous la selle et réservoir dans le dos. . Ce descriptif de base vous plonge déjà dans l'étrange.
Il est déjà plus sympathique de ce côté. A cause de l'herbe ?
La Fourche télescopique monobras (qui contient l'arbre de transmission) fait penser à un train d'atterrissage d'avion, mais aussi au Gilera 125 CX (clic sur la photo) qui reprit le même principe. La direction est déportée et démultipliée.
Le pilote assis très en avant a cette vue de la route... ou du ravin !
Le dévers est léger ici mais imaginez que le courageux pilote réduise la voie arrière au maximum et le point de bascule n'est plus loiiinnnnnn...
Notez le bec de selle autobroyeur et, devant, un ensemble de commandes hétéroclite. Le levier à gauche actionne, par hydraulique, la variation de la voie en rapprochant les deux roues arrière. Au centre, un amortisseur de direction à friction.
6 vitesses plus une marche arrière commandées par levier qui se verrouille automatiquement à chaque position. Accélérateur et frein au pied droit.
Pour garder un esprit moto, un demi guidon porte le levier inversé de décompresseur, le levier de frein avant, la manette d’air, celle d’accélérateur à main et le bouton d’avertisseur.

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