L’EICMA, le premier grand salon de la moto de l’année vient d’ouvrir ses portes à Milan avec quelques belles nouveautés… qui se raccrochent désespérément à l’histoire de leurs marques respectives pour naître avec, déjà, une image. Le choix de la parenté est parfois curieux…
On accède aux historiques complets des modèles « d’origine » en cliquant sur les liens en bleu.
Photos FMD/moto-collection.org
En 2016, c’est officiel, Peugeot revient au Championnat du monde de vitesse en 250 Moto3 avec Alexis Masbou et John McPhee… la première fois, c’était en 1913 avec une 500 bicylindre révolutionnaire à double arbre à cames en tête et huit soupapes.
À partir de 1923, la marque au Lion continuait de s’illustrer avec une nouvelle 500 bicylindre, cette fois à simple ACT qu’on vit sur les circuits français et internationaux jusqu’en 1926 où la marque disparut des épreuves sur circuit de vitesse.
Benelli, lui aussi sous perfusion chinoise, se retourne désespérément vers son passé italien en baptisant Tornado 302 sa nouvelle petite sportive de 300 cm3 avec bicylindre vertical de 300 cm3 à refroidissement liquide et culasse huit soupapes.… hommage à la Tornado 650 présentée au salon de Milan en 1969. Pour bien insister sur sa filiation Benelli expose aussi un Leoncino néo-rétro de 500 cm3 à double ACT et 8 soupapes. La référence est le sublime Leoncino 125 quatre-temps à ACT entraîné par cascade de pignons né en 1956. Il y eut aussi à partir de 1952 un Leoncino deux temps qui brilla régulièrement sur les circuits.
BMW revient aux petites cylindrées avec la G310 R de 313 cm3 délivrant 34 ch à 9500 tr/min pour 159 kg. Son premier monocylindre fut la 250 R39 en 1925, suivi en 1931 par la 200 cm3 R2 (en photo) puis, en 1936, la R3, très similaire, mais cubant 305 cm3. Une cylindrée décidément prédestinée.
Moto Guzzi qui multiplie sans fin les versions de son gros bicylindre en V présente la V7 II Stornello, un drôle d’étourneau quand même a priori moins alerte que les Stornello d’origine ci-dessus dans sa mouture officielle enduro Regolarita de 1959ou dans la toute dernière évolution routière du salon de Milan 1970.
On assiste enfin au retour sur le bitume d’Husqvarna et de KTM.
Husqvarna s’était déjà rendu célèbre en courses de vitesse dans les années trente en particulier avec cette 500 de 1935 donnée pour 132 kg – – et 44 ch/6900 tr/min.……et avait fait une ultime et fugace apparition en 1974 avec une 700 cm3 construite sur la base de deux moteurs de cross accouplés. KTM quant à lui débuta avec celle remarquable 125 course à double ACT basée sur un moteur MV Agusta .
Triumph continue de faire évoluer ses trails Tiger et Explorer. Curieuse réutilisation, car «à l’origine, la version tout terrain de la 650 s’appelait Trophy (ici aux mains de Steve Mac Queen).
Fidèle à lui-même enfin, Indian reprend pour sa Scout Sixty a traditionnelle appellation Scout, appliquée ici à une version de 1931.
Oui, mais… et alors ? Hipster n’était pas un noir de modèle déjà utilisé dans le passé… sauf erreur !
Il y avait aussi FB-Mondial qui présentait sa 125 « Hipster…
Que de belles machines, Louis
Non plus alléchiant et arrêtes de Rumi ner
Très cher ami,
Que voilà une excellente présentation du salon à venir, bien plus alléchant que celui qui s’ouvre demain !
Peugeot revue : un superbe dessin de Geo Ham. Un de plus, quel talent !