Crise de croissance à la désormais traditionnelle expo Automédon au Bourget. Des centaines de voitures, comme d’habitude, mais le flash pour nous était côté deux roues avec environ 200 motos exposées.
Les liens en bleu renvoient aux descriptions des motos concernées ou aux sites des personnes ou clubs cités
En super star (mais ici au second plan de la photo) l’expo d’Anglaises mises sur pied par Dédé, le bouillant patron du Triton club de France. “Esssusez” du peu… deux podiums réunissant environ 70 motos et que du bon… Une expo d’ancienne d’une telle ampleur est un événement unique et d’autant plus apprécié qu’il y avait assez d’espace pour pouvoir détailler chaque machine.
Une petite brochette en exemple avec d’avant en arrière AJS 350 7R, Velocette 500 Thruxton Veeline, Vincent 500 type Grey Flash de l’écurie Patrick Godet et deux Norton Manx…
Et si c’était tout, mais non, chaque stand autour des podiums centraux avait sa petite expo, du Velocette club de France aux Ateliers Chatokhine, en passant par les huit tout terrain d’exception amenée par l’inoxydable Fabrice Bazire. On détaille ici d’avant en arrière, une Triumph 650 de dirt track à cadre Rickman, la 500 Triumph à cadre Cheney ex John Giles de 1963 (le coéquipier de Steve Mac Queen), et, en jaune, au fond, une Triumph 500 de trial produite en petite série par Wasp plus célèbre pour ses side-cars de cross.
Oups, après cet agréable excès d’Anglaises, l’autre gros morceau est le podium Ducati. Pas triste non plus avec 33 machines historiques de la marque… tout ou presque, dont les 750 et 900 SS rendaient sans le dire un bel hommage à leur styliste récemment décédé, Leopoldo Tartarini
Le plus rare et le premier des gros V-Twin, la 750 GT de 1971 ici présentée par une ravissante jeune fille de passage sur le stand des Chartrains de Twin Passion. Une restauration à l’état d’origine parfaite à un commodo CEV près, mais ce n’est que provisoire !
Les Ducatistes ne se limitaient pas aux sportives, témoin ce modeste 50 Brisk de 1967 (ici en version homologuée France) qui fut le premier deux temps de la marque.
Troisième plat de résistance : l’incontournable Gérald motos (qui pose au fond sur son tonneau) qui réunissait dix machines ayant participé au Bol d’Or de la Gillet de 1929, aux Japauto, Kawasaki, et Yamaha.Pas beaucoup de motos françaises de prestige dans tout ça à part la Japauto du Bol et, sur le stand toujours actif de l’AFATA, (Association Française des Amateurs de Trial à l’Ancienne) une Motobécane ex-175 cm3 ici dans sa dernière évolution en 232 cm3 (avec un piston de 900 Honda Bol d’Or alors que les précédentes en 212 cm3 utilisaient un piston de 750 Honda).
Pas beaucoup d’Allemandes non plus, sinon une kyrielle de BMW café racerisées que des magazines spécialisés dans la chose vous détaillent volontiers. Enfin, ce n’est pas parce que nous les voyons systématiquement tous les ans partout qu’il ne fait pas citer le club Rumi qui expose comme d’hab’ un bel échantillonnage de la production de la marque. C’est tout, non !!! il y avait aussi quelques occasions dont cette inachetable Kawasaki 100 pas trop rare, mais plus chère que neuf à 2800 €… à discuter, j’espère !
Quelques bien meilleures affaires à faire côté vieux papiers où Girauto, m’a bluffé avec un beau stock de photos anciennes dont (j’ai craqué) cette photo d’usine de la Sevitame 400 cm3 qui diffère par son carter supérieur de l’unique exemplaire connu qui est dans mon garage.
Je vous ai gardé pour la fin le clou de l’expo, les fabuleuses sculptures réalisées par Xavier Parent qui les exposaient pour la première fois en France (xavemanx@orange.fr – ici sur la photo avec son fils Thibaut). Une occasion d’autant plus rare que cinq de ces sculptures d’Indian Board Tracker étaient réunies, en version 1912-15 à soupapes semi-culbutées, ou du type extrapolé de la PowerPlus de 1918-20 à soupapes latérales. En chiffres, chaque œuvre se résume à plus de 300 heures de travail, et 65 kg de bronze (moteur, chaîne), d’acier (cadre, roues) et d’aluminium (réservoir). Comptez 10 à 13 000 € par sculpture… ce qui paraît cher sur le papier, mais pas tant que ça en détaillant le travail colossal que cela représente. Et n’allez pas croire que Xavier se cantonne aux Indian Board tracker, la prochaine, dont le demi-réservoir était déjà là, sera une Norton Manx. Ne reste plus qu’à espérer que le salon Moto Légende leur trouvera une petite place dans quelques semaines.
… et pour finir une bourse sous le soleil avec bien peu de pièces motos, sauf bien sur l’incontournable Chambrier dont le célèbre camion Mack ne déparait absolument pas aux côtés de quelques rangées de belles Américaines extravagantes.
content de mon double exploits
bluffé et faire craquer François marie c’est pas toutes les années
heureux que cette photo de sevitame soit dans les meilleurs mains possible
amitié
eric giraud
GIRAUTO
« La langue sèche », Raspout’ j’y crois pas ! Ça méritait un coup de Kodak par FMD…
2 jours de présence mais pas assez de z’ieux pour tout détailler.Et la langue un peu sèche à force de rencontres…
Beau reportage qui me fait regretter de ne pas y être aller !!