L’avenue parisienne de la Grande Armée, où sont réunies les vitrines de la quasi-totalité des marques de motos, rebute généralement les collectionneurs, guère attirés par ces engins trop modernes, mais que diriez-vous d’une visite virtuelle de son histoire ? Premier chapitre le N° 26 de 1910 à nos jours.
Le n° 26
Ce n’est pas d’hier que toutes les marques de moto ou presque s’exposent à Paris avenue de la Grande Armée, et le hasard d’une découverte d’un ami me permet aujourd’hui de vous faire suivre l’évolution d’un de ces magasins au fil du temps, celui de Alfred Prevost distributeur multimarque chez qui on vit successivement les Excelsior britanniques, Clément Gladiator, les cyclecars Morgan, Moto Guzzi, FN, Monet Goyon, Gima, Gillet d’Herstal, Sunbeam. C’est ensuite son fils, Jacques Prévost qui reprend l’affaire et le magasin devient concessionnaire exclusif Motobécane. Dans les années 60, le 26 avenue de la Grande Armée sera revendu à Peugeot Cycles qui tient toujours boutique au même endroit à côté de Kymco et Easy Monneret et juste un peu après Indian au numéro 22.
Voilà pour l’histoire de Prévost père et fils, mais ne quittons pas l’avenue de la Grande Armée et le prochain article traitera de l’arbre généalogique motocycliste de tous les magasins de la célèbre artère.
Une belle remontée dans le temps… Merci. La photo de 1950 nous permet de savourer un joli Solex de, je pense, 1947. La boîte à outils est sous la selle, mais les haubans arrière ne sont plus « type vélo ». A noter, outre la béquille, qui était un accessoire à l’époque, la petite nourrice R&R dans le V juste au-dessus du pédalier.
Cordialement, Olivier
Vraiment très intéressant de pouvoir ainsi se replonger dans cette avenue sous le prisme de la moto.
Merci François-Marie pour ce retour dans le passé
j’attends avec impatience la visite du 30 !
EXCELLENT ! Vivement la suite.
Je n’ai connu que quelques boutiques de l’avenue de la Grande Armée.
Avant les gens de la campagne, allaient chez Moto Hall, Ladevèze , Moto Bastille ou Murit.
Il y a eu une valse des agences à partir des années 80 (et la mort des motos anglaises).
Les concessions déshumanisées avec des sigles ou des initiales en zones industrielles
ne m’ont jamais données envie d’entrer…elles ressemblent à des pharmacies.
J’allais voir sa CZ de course ou sa MV dans la vitrine crade du grand Hervé. L’appartement du dessus
était rempli de pièces détachées. C’était rue St Sabin, on avait l’impression d’être dans un village.
Moto-Bastille avec son comptoir de pièces sur le trottoir (comme en Inde!) était pittoresque.
Vraiment de bons souvenirs.
Merci pour cet article qui amène un regard différent sur la ville et sur la moto.