Quelques tranches d’histoire de la moto
avec une forte prédilection pour ce qui est curieux,
innovant ou inconnu et les dernières nouvelles de notre petit monde
Un Honda 250 KA Juno de 1954 à 6391,04 € : ce prix ridiculement bas pour une pièce aussi exceptionnelle n’est pourtant pas un poisson d’avril un peu en retard, mais ne vous réjouissez pas trop vite, il ne s’agit cette fois que d’un « vulgaire » jouet en tôle, preuve qu’eux aussi connaissent une vraie inflation. D’accord, c’est quand même une maquette japonaise et d’époque, tout aussi rare sans doute que le scooter original, et si la reproduction est assez sommaire, consolez-vous : le port est gratuit ! Cela dit, c’est un comble de reproduire en tôle, un scooter qui se vantait d’être un des premiers à carrosserie en résine de polyester armée de fibre de verre, avec une coque d’ailleurs si fine qu’il fallait des arceaux métalliques pour la rigidifier.
Pour vous rafraichir la mémoire sur les nouveautés et les caractéristiques de ce premier scooter Honda cliquez ICI.
Un Honda 250 KA Juno de 1954 à 6391,04 € : ce prix ridiculement bas pour une pièce aussi exceptionnelle n'est pourtant pas un poisson d'avril un peu en retard, mais ne vous réjouissez pas trop vite, il ne s'agit cette fois que d'un "vulgaire" jouet en tôle, preuve qu'eux aussi connaissent une vraie inflation. [...]
Vingt-deux motos dont trois avec side-car, le Biscooter Gnome & Rhône/Avions Voisin, deux moteurs d’avion rotatifs, un Gnome et un Le Rhône, un 14 cylindres en étoile Gnome & Rhône /Snecma, le propulseur du dernier étage de la fusée Ariane, la maquette du premier hydravion ayant volé, deux vélos et une machine à coudre… Vous n’avez pas pu vous rendre à notre expo De Gnome et Rhône à Safran à Rétromobile, ou vous voulez revoir le plateau, et bien voilà le film et quelques photos d’ambiance.
Le film est signé Homeberd avec une illustration sonore de Ray Baretto (Frères Jacques) et les photos sont de Bernard Knapp, imminent participant de l’organisation de notre expo.
Vingt-deux motos dont trois avec side-car, le Biscooter Gnome & Rhône/Avions Voisin, deux moteurs d'avion rotatifs, un Gnome et un Le Rhône, un 14 cylindres en étoile Gnome & Rhône /Snecma, le propulseur du dernier étage de la fusée Ariane, la maquette du premier hydravion ayant volé, deux vélos et une machine à coudre… Vous [...]
Grâce à Moto-collection.org et l’Amicale des Motos Gnome & Rhône, la moto revient en force à Rétromobile cette année pour fêter les 100 ans de la première moto de la marque, l’ABC de 1919, et toute l’histoire de Gnome & Rhône à Safran.
Parisiens entre le 6 et le 10 janvier ? Venez donc nous rendre visite entre les halls 2 et 3 du salon Rétromobile à la porte de Versailles. Nous vous y avons concocté un panorama de toute l’histoire des motos Gnome & Rhône de 1919 à 1960 et de l’évolution de la marque de ses débuts en aéronautique avec les moteurs rotatifs Gnome et Le Rhône jusqu’aux propulseurs des fusées Ariane. Gnome & Rhône, n’a en effet jamais cessé ses activités de motoriste aéronautique. Nationalisée en 1945 la marque devient SNECMA puis groupe SNECMA avant de s’intégrer au groupe Safran qui motorise aujourd’hui non seulement les fusées Ariane, mais aussi le Rafale, et des Boeing, des Airbus, des hélicoptères, etc.
Quelques photos d’époque, en attendant de découvrir à Rétromobile les vrais véhicules qui ont écrit ces pages d’histoire.
Archives F-M Dumas/moto-collection.org, Amicale des motos Gnome & Rhône, Musée Safran, Daniel David.
L’exposition mise sur pied avec l’aide du musée Safran de Villaroche et des services techniques de Rétromobile regroupe une bonne vingtaine de motos entourées par des moteurs en étoile Gnome et Le Rhône et pour finir en beauté le propulseur du dernier étage des fusées Ariane. On y verra aussi le Biscooter, ce curieux quadricycle conçu en 1950 par le grand Gabriel Voisin et motorisé par un 125 cm3 Gnome & Rhône. À l’étage en dessous, sur le stand de la FFVE, vous pourrez aussi détailler la Messier de 1929, une somptueuse automobile à moteur Lycoming 8 cylindres de 4 litres de cylindrée, qui fut la première auto à suspensions oléopneumatiques sans ressort. Messier, surtout connu pour ses trains d’atterrissage, fait aujourd’hui partie du groupe Safran, tout comme Bugatti.
Grâce à Moto-collection.org et l’Amicale des Motos Gnome & Rhône, la moto revient en force à Rétromobile cette année pour fêter les 100 ans de la première moto de la marque, l’ABC de 1919, et toute l’histoire de Gnome & Rhône à Safran. Parisiens entre le 6 et le 10 janvier ? Venez donc nous rendre [...]
Le Mondial de l’Automobile fête ses 120 ans affirment les organisateurs. Ne se trompent-ils pas de date, car l’histoire des salons du cycle, de la moto et de l’auto débute quatre ans plus tôt. Coup d’œil dans le rétro.
En 1898, l’Automobile Club de France organisait dans le jardin des Tuileries à Paris le 1er Salon de l’Automobile. 120 ans, le compte est bon, mais son histoire est fausse, car il y eut auparavant cinq salons du cycle, ce terme regroupant alors tous les engins motorisés à deux, trois et quatre roues. Dès le départ, vélos, motos, tricycles et autos étaient intimement mélangés d’où un véritable imbroglio entre les premiers salons du cycle qui présentaient aussi autos et motos et les salons de l’automobile ouverts aux trois et deux roues ce qui explique le mauvais choix dans la date d’anniversaire fait par le Mondial. L’idée de ce « Salon du Cycle et de l’Automobile », l’appellation est d’époque, est due à Charles Bivort en 1893 et le premier salon organisé sous le haut patronage de la chambre syndicale de l’industrie vélocipédique et de la locomotion automobile a lieu du 10 au 21 janvier 1894 dans la déjà trop petite salle Wagram.
Les années suivantes, le salon, qui connaît une vogue grandissante, émigre en bas des Champs-Élysées dans le Palais de l’Industrie construit pour l’exposition universelle à Paris en 1855 (la première d’une série de cinq !). La deuxième édition du salon y a lieu en octobre 1894, puis la troisième en décembre 1895. Inaugurée par le président Félix Faure, elle réunit 350 exposants et, pour la première fois, un tricycle à vapeur de Dion Bouton et deux motos : La formidable Félix Millet à 5 cylindres en étoile dans la roue arrière, exposée sur le stand des cycles Gladiator, et la « Pétrolette », présentée par Duncan & Superbie, qui est en fait d’une « Motorrad » Hildebrand et Wolfmüller allemande francisée pour la circonstance par ses importateurs. Pour la petite histoire, cette Hildebrand historique sera aussi deux ans plus tard, en janvier 1896, la première moto présentée au Japon où elle fait une démonstration à Tokyo.
Ce salon du Cycle, où apparaissent néanmoins des quatre-roues, est reconduit en 1895 et en1896, dernière année du salon au Palais de l’Industrie promis à la démolition pour laisser place aux Grand et Petit Palais pour l’exposition universelle de 1900. En 1897, suite à des conflits entre organisateurs et exposants, les Parisiens ont droit à deux (petits) salons. Le 5e salon du cycle, rebaptisé « Exposition des cycles et des sports », se tient rue de Berri au Palais-Sport, tandis que la salle Wagram accueille, le 30 décembre 1897, le 6e salon du Cycle et de l’Auto. L’exiguïté des lieux laissant trop peu de place aux automobiles, ce salon est surtout celui des cycles et des tricycles qui connaissent alors leur heure de gloire. Quelques constructeurs s’entêtent pourtant à construire des « bicyclettes à pétrole ». Parmi eux, les frères Werner qui présentent une sorte de Vélosolex avant l’heure avec son moteur au-dessus de la roue avant et un nom curieux « La Motocyclette« , marque déposée le 8 avril 1898.
Cette même année 1898, un 7e salon « du cycle, de l’Automobile et des sports » est organisé par la chambre syndicale du cycle devant l’École militaire, au bout du champ de Mars où il remplit un tiers de la colossale galerie des machines. On y admire les vélos, bien sûr, mais aussi les automobiles, Mors, De Dietrich, Éclair, La Parisienne, Georges Richard, etc. Enfin, du 15 juin au 3 juillet 1898 dans le jardin des Tuileries, voici la référence, celle dont les organisateurs du Mondial de l’auto et de la moto et du cycle fêtent aujourd’hui les 120 ans, « L’exposition Internationale d’Automobiles » organisée cette fois par l’Automobile Club de France. Elle accueille 140 000 visiteurs et présente 220 modèles qui ont obligatoirement effectué les 23 km du Paris-Versailles pour prouver leur bon fonctionnement.
Sources bibliographiques :
La motocyclette en France par Jean Bourdache
Numéros spéciaux du Figaro – Exposition
« Le salon du cycle et de l’automobile » sur Le Sport universel illustré du 31 décembre 1898 dont l’article complet se trouve ICI
L’histoire des salons (abrégée) vue par le Mondial de l’auto et de la moto ICI
Le Mondial de l’Automobile fête ses 120 ans affirment les organisateurs. Ne se trompent-ils pas de date, car l’histoire des salons du cycle, de la moto et de l’auto débute quatre ans plus tôt. Coup d'œil dans le rétro. Le premier salon organisé du 10 au 21 janvier 1894 par la chambre syndicale de l’industrie [...]
Succès incontesté de « La piste aux records » l’exposition concoctée par votre serviteur pour le 6eCafé Racer Festival. Magnifiquement installée dans le « 1924 », ce grand pavillon ovale recouvert d’aluminium inauguré en 2014 et ainsi nommé bien sur en référence à la date de création de l’anneau de Linas-Montlhéry, l’expo n’a pas désempli du week end. « Jamais nous n’avions eu autant de visiteurs, dans le pavillon » reconnaissait l’une des responsables de l’Utac-Ceram qui gère le circuit.
Preuve est donnée que les fans de café racers s’intéressent aussi à l’histoire et la majorité d’entre eux le prouvait même en s’accroupissant devant les motos pour les détailler et lire le texte de présentation. Voici quelques photos d’ambiance pour vous faire patienter en attendant de revenir bientôt en détails sur les motos.
Succès incontesté de « La piste aux records » l’exposition concoctée par votre serviteur pour le 6eCafé Racer Festival. Magnifiquement installée dans le « 1924 », ce grand pavillon ovale recouvert d’aluminium inauguré en 2014 et ainsi nommé bien sur en référence à la date de création de l’anneau de Linas-Montlhéry, l’expo n’a pas désempli du week end. « Jamais [...]