Saroléa 600 Atlantic 1955

Saroléa 600 Atlantic 1955

Dans l’immédiat après-guerre, les Anglais, suivis par les Allemands, régnent en maîtres sur le marché européen. Saroléa, grande marque belge d’Herstal, pense alors pouvoir contrer les Britanniques en les attaquant sur leur propre terrain et en présentant dès 1950 ses deux premiers nouveaux modèles de l’après-guerre : L’Oiseau Bleu, un 125 deux temps, et l’Atlantic, une 500 bicylindre qui ne sera ­livrée aux clients qu’un an plus tard. Ce seront, malheureusement, le chant du cygne de l’industrie motocycliste belge.

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Saroléa 600 Atlantic 1955 Dans l'immédiat après-guerre, les Anglais, suivis par les Allemands, régnent en maîtres sur le marché européen. Saroléa, grande marque belge d'Herstal, pense alors pouvoir contrer les Britanniques en les attaquant sur leur propre terrain et en présentant dès 1950 ses deux premiers nouveaux modèles de l'après-guerre : L'Oiseau Bleu, un 125 [...]

Réunion Aermacchi à Varese

Texte et photos : Alain Nibart

Le 4 septembre 2022, c’était le rendez-vous traditionnel a la Schiranna dans l’ancienne usine Aermacchi où sont maintenant produites les MV Agusta nouvelle génération. Hommage était rendu cette année à Sergio Crugnola, enduriste des années 60 et sa machine prototype était présentée.

Une petite centaine d’Aermacchi étaient venues principalement d’Italie et quelques amateurs Hollandais, Allemands et Suisses étaient de la fête, seuls Francais : votre serviteur et l’incontournable Gérald venu présenter son ex-Michel Rougerie sous regard très compétent d’un des derniers mécaniciens du département course de l’usine : Albino Fabbris.
 
Une balade a proximité fit vrombir une cinquantaine de participants avant le déjeuner traditionnel face au lac de Varèse et avant la remise de prix sous la férule des organisateurs: Enrico Minazzi, Giancarlo Coletto et Paolo Manusardi

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Texte et photos : Alain Nibart Le 4 septembre 2022, c’était le rendez-vous traditionnel a la Schiranna dans l’ancienne usine Aermacchi où sont maintenant produites les MV Agusta nouvelle génération. Hommage était rendu cette année à Sergio Crugnola, enduriste des années 60 et sa machine prototype était présentée. Une petite centaine d'Aermacchi étaient venues principalement d’Italie [...]

L’aventure JBB par Yves Kerlo

Bien souvent les bouquins sur la moto sont avant tout informatifs, sans briller par une plume alerte et peu mis en valeur par une mise en page vieillotte. Autant de raison de vous réveiller les sens avec le JBB concocté par Yves Kerlo avec l’assistance de Bruno des Gayets pour les images et Jérôme Paillet pour la mise en page. C’est beau, c’est vivant, l’histoire est passionnante et si bien racontée qu’on a l’impression d’une discussion en réel avec l’auteur. j’ai dévoré l’ouvrage en à peine deux heures… mais j’y reviendrai pour rentabiliser l’affaire et me pencher sur les détails.

au fil des pages toutes les réalisations de Jean-Bertrand Bruneau sont illustrées par ses croquis.

Voilà que l’impression générale me fait oublier de parler du sujet :  JBB. Dans cette période extraordinaire de la moto en France des années 70 à l’aube du 21e siècle, nous avons eu la chance d’avoir un foisonnement de concepteurs et techniciens géniaux dont le talent eut un retentissement mondial même si tous n’ont pas toujours eu les moyens d’exprimer totalement leur potentiel. Eric Offenstadt, Pierre Doncque, Bernard Droulhiole, Alain Chevallier, Claude Fior et Jean-Bertrand Bruneau furent les moteurs de ces feux d’artifice dans les motos de course françaises et il faut leur rendre hommage.

JBB, on se souvient surtout de son curieux train avant à triangles superposés, et des succès acquis avec cette technologie, mais le livre nous rappelle que pendant près de 50 ans JBB, le dentiste, a également conçu des moteurs, des cadres, des casques, des vélos et des motos électriques.

Le livre d’Yves Kerlo qui a notablement participé avec sa société Reflex aux réalisations de JBB nous fait aussi revivre toutes les rencontres et collaborations avec les ^personnages qui ont fait l’histoire de la moto française dans ces années : Jean-Sylvain Dupré, le brillant technicien associé à Yves, Jean Buchoux et son entreprise JPX, Jacques Bolle, Georges Martin, Michel Robert qui lance JBB dans le Championnat de France Protwin, Cyrill Bihr qui soutient le projet MetisS et puis des designers comme Yves Malka concepteur de la fabuleuse Atomo,  Jeann-Michel Tarallo auteur de la si belle et futuriste RenNa, moto routière unique sur base de Ducati 996 et Jeremy Faraud, auteur de la Temo (Terra Modena). Vous l’aurez compris, ce livre fait partie des indispensables.

La RenNa en cours de fabrication avec Stéphane Segretain dans l'atelier de Relflex et en photo studio par Bruno des Gayets.

Édité en 2022 et distribué par Café Racer: Les éditions du Dollar, 19, rue de l’Odéon, 75006 Paris – Format 26 x 28,5 cm, couverture cartonnée – 192 pages – 500 photos – 40 €

Le livre est à commander sur le site de Café Racer – ISBN 978-2-9576836-2-8

Et pour en savoir plus tous les autres ouvrages sur les motos françaises, reportez-vous à la rubrique livres dans le menu en haut de page.

Bien souvent les bouquins sur la moto sont avant tout informatifs, sans briller par une plume alerte et peu mis en valeur par une mise en page vieillotte. Autant de raison de vous réveiller les sens avec le JBB concocté par Yves Kerlo avec l'assistance de Bruno des Gayets pour les images et Jérôme Paillet [...]

Coupes Moto Légende 2022 : le plateau rajeunit

Les Coupes, enfin retrouvées, restent fidèles à leur réputation : monumentales ! Entre les clubs, la bourse, les participants installés tout autour du circuit et les motos de prestige dans les box…, on a du mal à faire un tour complet en une seule journée. Cela dit, on note d’année en année un rajeunissement progressif du plateau avec de plus en plus de motos des années 70-80 et de moins en moins d’anciennes. Il faut avouer que les avant-guerre n’étaient pas gâtées par le programme de roulage avec quelques tours de circuit le samedi à 8h50 pour les plus de 175 cm3 puis à 8 h 30 et à 17 h 05 le dimanche. Il est dur de contenter tout le monde avec autant d’engagés, mais le résultat risque fort d’être une désaffection croissante des avant-guerre à Dijon-Prenois. Les Coupes marquent aussi un peu le pas ; presque, autant de participants que les années précédentes et plus de visiteurs selon l’organisation, mais, tous comptes faits, moins d’exceptionnel, ou peut-être suis-je blasé, car j’ai l’impression de n’avoir rien découvert que je n’avais déjà vu. Il faut dire que les Anglais étaient beaucoup moins nombreux et cela fait un sacré trou. On apprécie enfin la part belle faite aux petites cylindrées avec un circuit qui leur était spécialement réservé.

Côté course

Côté course, admirons au passage cette belle 500 Paton vue sous un angle bien inhabituel.
C'est une règle absolue de toutes les réunions de motos anciennes importantes, l'une des grosses vedettes est l'exposition de motos de compétition réunies par Gérald Motos. Les coupes de cette année ne dérogeaient pas à la règle avec ce bel étalage et, en tête de gondole, la CZ d'usine avec laquelle Jean-Michel Hervé finit 3e dans sa catégorie au Bol d'Or 1970. La moto courut ensuite au Championnat de France les trois années suivantes.
Les collectionneurs de belles Italiennes anciennes sont toujours en majorité dans les stands de la pit lane. Ici une Gilera 500 Saturno Corsa de 1956.
Belle paire de Maico, non ? une 250 MD RS de 1974 pour monsieur Klink, et sa sœur jumelle pour madame Klink. C'est beau la vie de couple !
D'accord, ce n'est qu'une réplique, mais elle l'annonce clairement et les records du monde remportés par ce Guzzino 54 cm3 en 1948 valent bien cet hommage.
Côté moto, la bourse ne valait guère le déplacement, mais on pouvait acheter sur le paddock ce bitza d'époque avec un moteur Triumph 500 tout alu daté de 1945, et un furieux air d'Italienne pour le cadre et l'habillage.
Mini réplique à pédales de la MV Agusta 4 cylindres de Leslie Graham en 1954 réalisée en 1954 par le département course de MV Agusta à la demande du Comte Corrado Agusta (frère du comte Domenico Agusta qui tenait les rênes de l'usine) pour son fils Riccardo qui a alors 4 ans. La MV de "Rocky" pèse 16 kg avec une longueur de 1,10 m et des roues de 14". La précieuse relique fait partie de la collection du Moto club Bustese.

Du côté des anciennes et des clubs

Ambiance avec la Mobylette version 1960, la vraie Bleue, et son heureux pilote en pleine séance de mécanique devant les yeux émerveillés de sa dame de coeur.
Comme d'habitude le RMCE (Rétro Moto Club de l'Est) de Morvillars était venu en force : avec 29 motos, 19 personnes et 12 camionnettes !
Dans l'ordre chronologique c'est la Peugeot de 1901 à moteur ZL qui entame la longue rangée d'exposition.
Faute d'un vrai grand musée national, il est des musées privés qui bougent et c'est le cas de la Grange à bécanes qui expose depuis 2013 une centaine de motos à Bantzenheim. Pour les Coupes, la Grange à Bécanes avait consacré son chapiteau à sept motos Ravat (dont elle possède les 65 modèles produits, il ne lui manque que la 650 monocylindre dont il ne fut fabriqué que deux exemplaires).
Ravat 125 U pour Ecclésiastique 1923
Ravat 175 ER2 1929
Ravat 300 ER10 à moteur Blackburne à soupapes latérales, 1932
Fidèle lui aussi parmi les fidèles, l'Indian Club de France se désolait quand même que les avant-guerre soient de plus en plus délaissées.
Émotion, en redécouvrant la Terrot 175 Super Ténor comme neuve qui fut ma première moto, sur le stand d'Arbracam.
L'amicale MZ et des motos de l'est présentait toute la gamme routière de la marque avec, en vedette, cette bien rare 250 ES de 1959 appartenant à Louis Daniel.
C'était décidément l'année Ravat, car ce beau 50 R7 de 1952-53 faisait partie de la douzaine de cyclos exposés par le Club Français du Cyclo Sport.
Admirez le blocage du levier d'embrayage pour passer en mode vélo !
Le club Motobécane était consacré cette année à la course et aux modèles trois cylindres avec, entre autres, cette malheureuse version du Paris Abidjan Nice préparée par Yves Kerlo et Camino pour Remy Louvel en 1976.
Après sa nationalisation après-guerre la firme tchèque Ogar fabrique des Jawa-CZ simplement rebadgée à son nom comme ce bel exemplaire de 1948
Un duo de choc avec deux Honda des années 60 rarissimes dans nos contrées. En rouge la 250 CIII 72 de 1963 avec ses non moins rares accessoires d'usine et d'époque.
Cette Honda 305 cm3 CS77 de 1962 appartenant à Bernard Wisniewski est sans doute l'unique exemplaire en Europe.
Vraiment pas courante, la 125 GT Suzuki de 1976 avec son cadre coque en polyester dû à Jacques Roca.
Finalement les Yamaha RDLC 350 ont tellement couru et fait les 400 coups, qu'il devient rare d'en voir une "Mint" comme disent les british.
BMW, si souvent conservateur étonne aussi parfois par des produits surréalistes, aujourd'hui un scooter électrique et, en 1988-89, cette étonnante BMW 1000 K1. Un modèle fort rare que son club exposait à dix exemplaires !
Les Coupes, enfin retrouvées, restent fidèles à leur réputation : monumentales ! Entre les clubs, la bourse, les participants installés tout autour du circuit et les motos de prestige dans les box…, on a du mal à faire un tour complet en une seule journée. Cela dit, on note d'année en année un rajeunissement progressif du [...]