Affreuse nouvelle au matin du 18 janvier 2021, le Top Mountain Motorcycle museum (2150 m) à Hochgurgl au Tyrol autrichien a entièrement brûlé avec toutes les rarissimes motos qu’il contenait. Après le grand incendie du National Motorcycle Museum à Birmingham en 2003, c’est la seconde fois qu’un des plus grands musées mondiaux de la moto disparaît et cette fois il semble bien qu’aucune des motos n’ait pu être sauvée. Pour plus d’infos et de photos sur cette catastrophe cherchez sur internet avec les mots-clés hochgurgl feuer… et pour revoir le musée tel que je l’ai visité avant c’est ICI.
Ce n’était pas seulement le plus haut, mais aussi l’un des musées les plus riches avec environ 270 machines d’exception réunies par Attila et Alban Scheiber. Le musée abritait également nombre de motos uniques confiées par le musée d’Hockenheim. La perte est immense et irremplaçable. Outre les collections habituelles du musée, il y avait en ce moment une exposition Indian réunissant quelques unes des motos les plus emblématiques et rares de la la marque.
Les causes de l’incendies ne sont pour l’instant pas connues et le musée, comme la station de ski et les hôtels étaient actuellement fermés en raison de la crise sanitaire.
Note : certaines des photos présentées ont été reprises sur différents sites internet durant l’évènement. Qu’ils veuillent bien m’excuser de ne pas citer leurs sources que je n’ai pas relevées.
Faut-il toujours se fier au bois ? On lit souvent que les bâtiments en bois sont presque mieux protégés contre l’incendie que les constructions classiques. C’est sans doute vrai pour les débuts d’un feu, mais une fois l’incendie démarré, la chaleur et les gaz dégagés enflamment irrésistiblement la suite du bâtiment. On l’a vu récemment à Notre Dame de Paris avec une charpente en chêne de plusieurs siècles qui s’est consumée comme du jeune bois blanc.
Du magnifique ouvrage commandé par Attila et Alban Scheiber, propriétaires des lieux, il ne reste plus aujourd’hui que la partie réservée au restaurant et le départ du télécabine. La réalisation de cette construction très spéciale avait été confié à la société Rubner, qui présente ici fièrement sur son réalisation sur son site internet. Ses autres clients sont peut-être maintenant un peu inquiets ! Quelle technique impressionnante pourtant. En raison des contraintes induites par l’altitude (2150 m quand même !) et les conditions climatiques, l’ensemble a été construit en seulement sept mois, une prouesse.
Comment une telle destruction complète a-t-elle pu arriver avec les normes drastiques de sécurité que doivent respecter les bâtiments, a fortiori, ceux ouverts au public. C’est la question que se pose Philippe A. :
« Ayant travaillé plusieurs années dans le secteur de la protection incendie passive, je trouve surprenant que les autorités locales aient autorisé l’exploitation d’un bâtiment d’une telle surface, pourtant très récent, sans imposer des recoupements coupe-feu.
Ces recoupements peuvent être des murs maçonnés ou constitués de rideaux pouvant faire plusieurs dizaines de mètres de long, qui descendent automatiquement en cas d’incendie sans nuire à l’aspect architectural.
Cela aurait limité la zone de l’incendie, empêché la destruction d’une partie de la collection et permis aux secours d’intervenir.
Les structures porteuses de la toiture en bois peuvent bien résister à un incendie si les sections ont été calculées en conséquence, mais les parements muraux ont très certainement apporté du combustible.
Enfin, les poteaux métalliques étaient-ils protégés contre le feu ?
En France ou en Allemagne notamment, la réglementation portant sur les établissements recevant du public est assez stricte et cela profite aussi aux objets exposés. »
C’est une catastrophe quelle perte ! Le bois est un combustible une fois le feu parti on ne l’arrête plus et on peut nous raconter n’importe quoi mais c’est la vérité , je ne connais pas les lieux mais si le premier centre de secours se trouve a plus de quinze minutes c’est foutu il ne reste rien .
Ben oui, c’est le problème des grandes concentrations de machins rares, que ce soit le musée du Louvre ou celui de Solihull, en cas d’incendie, c’est une partie du patrimoine qui disparaît..
Je viens d’apprendre cette vole histoire le Musée à brulé triste nouvelle après la disparition du Champion du Monde Jan DE VRIES une année qui commence bien mal.
Un monde devenu FOU