Quel salon, mes enfants ! Il ne devrait plus s’appeler salon de Lyon, mais “salon français du 2 roues”.
Du côté des motos modernes, il dépasse, et de loin, les restes de notre épisodique et délaissé Mondial Parisien. Quant aux motos anciennes, plus de 1500, cette année, le salon de Lyon n’est pas le plus grand en France, mais le plus important en Europe ! Jugez-en en quelques chiffres : 100 Guzzi et les plus rares, pour fêter le centenaire de la marque, 42 Morini sur l’immense stand du club de la marque, 44 belles Anglaises apportées par le Rétro Motocycles de l’Est toujours aussi étonnamment dynamique, 21 autres british au Triton Club et 13 au Green Racing Team… et puis la rétrospective des 100 ans du Bol d’Or, l’expo Motosacoche-Monet Goyon, les Nougier, le TZ club, Dollar, etc… c’est comme un salon Moto-Légende multiplié par dix, 10 000 m2 à Vincennes, 108 000 à Lyon dont environ la moitié pour la collection.
La petite équipe de Jack Montchanin a fait des prodiges et le pire, c’est qu’elle promet de faire plus fort l’an prochain !
85 000 entrées payantes sur les quatre jours du salon, 10 000 de plus qu’à la dernière édition en 2020, c’est énorme et c’eût dû l’être plus encore, car Covid et guerre en Ukraine ont sans aucun doute découragés nombre d’Italiens et d’Allemands pour qui Lyon est pourtant bien accessible.
Le mauvais œil !
Pourquoi donc ce reportage n’est-il pas en ligne plus tôt et pourquoi fait-il l’impasse sur moult stands dont l’extraordinaire exposition des 100 ans de Moto Guzzi ? C’est un mauvais œil qui m’a poursuivi, un appareil photo en semi rade qui me demandait de régler la date à chaque allumage et s’éteignait tout seul régulièrement et puis, la grande poisse, celle qui ne vous arrive qu’une fois, les 350 photos stockées tous les soirs dans mon Mac qui disparaissent on ne sait pourquoi. J’en ai récupérées quelques unes à grands frais avec un programme fait pour, mais mon travail des deux premiers jours au salon est définitivement dans les nuages. Toutes mes excuses pour les stands oubliés… les 100 ans de Moto Guzzi en premier, mais aussi les cent ans du Bol d’Or, le stand colossal du RétroMotocycle Club de l’Est, les Tritons et même notre propre expo réalisée avec Alain Nibart et consacrée aux modèles les plus représentatifs créés par Lino Tonti.
Rien n’est perdu, les photographes officiels du salon ont promis de me venir en aide et un prochain article devrait, je l’espère, pouvoir combler les lacunes de celui-ci.
Les motos anglaises étaient particulièrement à l’honneur, que ce soit sur le stand du Rétro Motocycle Club de l’Est qui avait apporté une quarantaine de machines, le Green Racing Team avec treize motos prestigieuses ou le Triton Club qui n’alignait pas moins de vingt-et-une motos. Triumph, que je vous ai gardé pour la fin, avait bien sur son stand de motos modernes où on découvrait pour la première fois la nouvelle 1200 Tiger, mais il fêtait aussi son 120e anniversaire avec beaucoup d’originalité et un grand respect de la concurrence : Douze podiums, un par décennie, alignés place des lumières dans le grand hall d’entrée réunissait chacun une Triumph et quatre autres motos de la même époque.
Les Françaises n’étaient pas les plus courantes et il manquait quelques grands clubs de marque qui, vu le temps printannier, avaient sans doute préféré profiter d’une première sortie. Notre production nationale était quand même bien représentée avec des Nougier venues en force, Dollar, Monet Goyon, Koehler Escoffier, de grosses expos de cyclomoteurs Motobécane et Peugeot, les Voxan et quelques belles raretés au fil des stands.
L’Italie n’était pas seulement représentée par la fantastique exposition Guzzi, mais aussi par le club Morini dont les cent membres s’étaient démultipliés pour amener plus de quarante machines, le stand d’hommage à Lino Tonti et nombres d’autres belles italiennes éparses dans les différents stands.
La compétition était bien sur aussi l’un des plats de résistance. Paton 500 GP de 1968, Linto 500 de 1969 sur notre expo Lino Tonti, la quasi totalité des Guzzi de course, mais aussi l’extraordinaire expo des motos du Bol d’Or largement alimentée par Gérald Motos, le TZ club de France , le Racing Heritage Club Yamaha fort de 15 motos et bien d’autres.
La Suisse, le Japon et le reste du monde… Si Italie, Grande-Bretagne et France constituaient le gros du plateau des anciennes, d’autres pays étaient aussi représentés. On passera assez rapidement sur les très nombreuses japonaises des années 70-80 qui sont fort connues pour s’attarder sur quelques Suisses, et quelques Allemandes et Autrichiennes.
Bonjour François
Dans le compte rendu du salon de Lyon 2022 tu dates la Linto (ex Marsovszky) de 1967
Si le premier proto a bien été présenté à la presse fin 67, notre exemplaire est un modèle 69, d’ailleurs Jules en a fait l’acquisition début 69
En ce qui concerne Gilbert Guignabodet présenté sur une 250 Aermacchi, la photo est datée de 61
Je crois reconnaitre une selle type 62 et le carénage type “cigare” est apparu vers 62/63 selon mes sources
Bonne continuation et merci pour les photos
Quel beau tour de piste de ce salon François-Marie.
Ce salon devient effectivement très important de part l’immense diversité des machines existantes, ou ayant tourné avec brio dans leur vie.
Ce clin d’oeil sur nos pistardes du Green Racing Team qui grâce à nos mécanos roulent sur les circuits de France et d’Europe, comme le dit Bernard est un réel plaisir ! Merci.
Toutes n’étaient pas là, puisque le team est au nombre de 22 pilotes qui possèdent tous de beaux spécimens anglais.
Merci encore pour ce beau reportage.
Au plaisir.
Annie COLOMBIER
Merci mon Ami pour la belle mise en avant de notre stand du Green Raçing Team parmi toutes les merveilles que tu nous présente.
Notre groupe s’efforce de faire rouler en France et en Europe des machines de piste pour la majorité anglaises, le tout dans la bonne humeur mais aussi sérieusement concernant le respect de ces belles dames.
Bravo pour ce beau reportage d’un salon qui est à ce jour en passe de devenir LA référence pour la moto.
Amicalement.
Nabs