Presque autant de monde que d’habitude… beau résultat pour des lendemains d’attentats ! En route pour une visite guidée des 65 clubs et 200 exposants présents…
Enfin pas tous, car je ne vous parlerai ni des vendeurs de bonbons, ni des cireurs de pompes, ni des fringues, ni des motos modernes, ni des accessoires épars et parfois utiles, mais pas toujours. Voici donc en bref, et en plusieurs épisodes, quelques photos de ce que j’ai bien aimé.
Les liens en bleu revoient aux fiches descriptives des motos concernées.
L’expo Suzuki annoncée à grand renfort de publicités ne m’a pas totalement convaincu. Les quatre motos de la première ligne : 125 T Flying Leopard 1970, T 500 et 250 T20 de 1968 et rare 250 T10 de 1963 étaient bien seules pour représenter l’histoire assistées d’une belle 75O GS de 1977, d’une RG 500 Gamma et de quelques plus récentes, mais on aurait aimé voir aussi les Katana et quelques modèles un peu plus anciens de la marque… leurs propriétaires (présents au salon pour la plupart) n’étaient pourtant pas difficiles à trouver…
Les plus grandes queues du salon, c’était pour les dédicaces des derniers ouvrages de Jacques Bussillet et François Beau, » L’âge d’or du Continental Circus« , et le tome 4 de « Je veux une Harley » de Franck Margerin. Les deux auteurs doivent se masser mutuellement les poignets après deux jours et demi d’autographes.
Premier évènement du week-end : la très officielle remise du grand Prix Motul – Fondation du Patrimoine décerné à Alain Cortot pour son projet de restauration d’un quadricycle Peugeot de 1902 dernier suivant connu de ce glorieux ancêtre.
On arrive bien à vendre des jeans déjà troués, alors pas de raison pour que ces deux belles Rouilles Superior, ne dépassent pas les quelque 100 000€ de leur mise à pris lors des prochaines enchères de Bonhams en avril prochain. Ces beaux restes sont ceux d’une 800 à moteur Austin quatre cylindres en ligne, transmission acatène et double roue arrière de 1932 et une SS100 à moteur 1000 Matchless de 1939 survivante (à peine !) d’une série de 137 unités.
Un petit tour à la bourse avant de rentrer dans le vif du sujet.
La suite… bientôt
Le réservoir de la Brought va pouvoir servir de banc d’essai pour les produits Restom, ou le ciment de
St Astier pour les plus gros trous!
Si le prix Motul avait été attribué à la Brough Superior exposée par Bonhams – on dirait qu’elle a passé trois quarts de siècle enterrée dans une tourbière ou au fond du Loch Ness !- ça aurait été suffisant pour refaire son réservoir et une jante ??
Je dois avouer ne pas avoir lu la pancarte de Bonhams, mais ce modèle n’a été produit qu’entre 1931 et 1934 (voir la fiche en cliquant sur le lien)
Il faut avouer que cette année, le concours a été lancé tellement tard qu’il n’y avait pas beaucoup d’inscrits… ce qui n’enlève rien au mérite de celui-ci, fut-il à quatre roues.
Finalement, pour décrocher le prix motul au salon de la moto, il fallait venir avec…une voiture ! …je plaisante …
Je crois me souvenir que la Brougue 4 était étiquetée 1938.