Ariel
500 Trials / Sammy Miller - 1962
Quasiment imbattable

Au guidon d'une Ariel spéciale, mise au point par ses soins, l'Irlandais Sammy Miller domina la scène du trial britannique au début des années soixante. Pendant les huit ans qu'il passa chez Ariel, il remporta 390 épreuves avant de quitter la firme britannique moribonde, en 1964, pour rejoindre la firme espagnole Bultaco et continuer ses succès.

Le dernier gros mono
L'Ariel de Miller fut le dernier gros monocylindre à triompher face à la nouvelle génération des machines deux temps plus légères et plus maniables. Le trial devint populaire en Grande-Bretagne pendant l'entre-deux-guerres. Les épreuves étaient alors longues et difficiles et demandaient beaucoup de puissance à bas régime. Mais après la guerre, les trials devinrent plus courts et plus compliqués, réclamant de fait des machines adaptées aux nouvelles zones tortueuses.

Pilote d'usine
Après s'être fait connaître par ses talents de pilote de vitesse (au guidon de machines d'usine – Ducati, Mondial et CZ – comme de NSU et Norton privées), Miller rejoignit Ariel comme pilote d'usine en trial. Il perfectionna le modèle de série 500 cm3 HT5 Red Hunter, lui faisant perdre 45 kg pour atteindre le poids (remarquablement peu élevé pour un 500 mono) de 106 kg, titane et alliages étant utilisés autant que possible. Miller remporta le championnat de Grande-Bretagne onze fois et deux fois le championnat d'Europe. Il se consacre aujourd'hui à la restauration de machines anciennes et dirige un musée de la moto très visité, à New Milton, dans le Hampshire en Angleterre.

Monocylindre 4 temps refroidi par air - 497 cm3 (81,8 x 95 mm) - 26 ch/4 500 tr/min - Soupapes culbutées - Magnéto BTH - Carburateur Amal Ø 27 mm - Boîte Burman séparée à 4 rapports - Transmissions primaire et secondaire par chaînes - Suspensions av. télescopique, ar. oscillante - Freins à tambour - Pneus av. 3,00 x 21", ar. 4,00 x 18" - 106 kg - 130 km/h.

Il s'agit ici de deux répliques exactes réalisées par Samy Miller lui-même de la fameuse Ariel 500 monocylindre qui lui permit de remporter près de 400 trials au cours des huit ans où il fut pilote pour la marque britannique.