Photo ou archives Bonhams, texte François-Marie Dumas
5716
Cylindrée : 175 cm3
Modèle : Fario GT (& 160 cm3 Iridea)
Production : 1957 - 1961
Catégorie : Moto Route
Berneg
160 et 175 cm3 Fario GT - 1957
Si belle et si rare
Fondées en 1954 par Paride Bernardi et Corrado Menini, les Costruzioni Meccaniche Berneg s'installent à Casalecchio di Reno, dans la province de Bologne. La firme ne vécut que sept ans mais elle se fit remarquer par la grande qualité de ses motos à caractère sportif, des 160 et 175 cm3 coûteuses et sophistiquées qui ne furent construites qu'en très petite quantité. Le cadre, le réservoir, les garde-boue et autres éléments de carrosserie étaient construits par Bernardi, tandis que le moteur venait de chez Negrini.
Une diffusion confidentielle
La première Berneg, baptisée Iridea, apparaît à la foire de Milan en avril 1955 équipée d'un beau bicylindre vertical à ACT, entraîné par chaîne, accouplé à une boîte à quatre rapports. Avec 158,4 cm3, il développait 7,8 ch à 6 500 tr/min et entraînait la moto à 100 km/h. Cette version est légèrement améliorée en 1957 et la vitesse passa à 105 km/h. Son existence s'achève en 1959, où il est supplanté par un nouveau modèle plus performant, la Fario.
Une mécanique brillante
Conçu, comme l'Iridea, par l'ingénieur Alfonso Drusiani (également responsable de la Comet et précédemment de FB Mondial), le Fario en reprenait les caractéristiques générales ; bicylindre super carré à ACT, mais porté à 175 cm3. Il apparut sur le marché en 1957 en deux versions. Une, dite normale, créditée de 100 km/h, et un modèle GT à la mécanique très brillante. Poussé à 11 ch à 8 000 tr/min, son moteur autorisait une vitesse de 120 km/h. La version normale disparut à la fin de 1959. Le Fario GT demeura, avec une évolution Sport légèrement plus rapide, le seul modèle de la marque jusqu'à sa disparition, en 1961.
Bicylindre vertical 4 temps refroidi par air - Iridea 159 cm3 (48 x 44 mm) et 7,8ch/6500 tr/min puis Fario GT 172,8 cm3 (50 x 44 mm) et 11 ch/8 000 tr/min - Bloc-cylindres en fonte, culasse en alliage léger - Simple ACT entraîné par chaîne - Un carburateur Dell'Orto - Allumage batterie-bobines et distributeur - Réservoir d'huile intégré sous le carter moteur - Transmissions primaire et secondaire par chaînes - Boîte à 4 rapports à sélecteur au pied droit - Cadre en tube simple berceau dédoublé sous le moteur - Suspensions av. télescopique, ar. oscillante à deux combinés - Pneus 2,75 et 3,00 x 19" - Freins Berneg à tambour simples cames - 110 kg - 100 puis 120 km/h.
Typiquement italiennes, les Berneg étaient des machines brillantes mais coûteuses et leur diffusion fut très limitée. Esthétiquement identiques les 160 et 175 ne diffèrent guère que par la finition de leurs carters moteurs, mat sur la première (ici en photo) et polis sur la seconde.
Si belle et si rare
Fondées en 1954 par Paride Bernardi et Corrado Menini, les Costruzioni Meccaniche Berneg s'installent à Casalecchio di Reno, dans la province de Bologne. La firme ne vécut que sept ans mais elle se fit remarquer par la grande qualité de ses motos à caractère sportif, des 160 et 175 cm3 coûteuses et sophistiquées qui ne furent construites qu'en très petite quantité. Le cadre, le réservoir, les garde-boue et autres éléments de carrosserie étaient construits par Bernardi, tandis que le moteur venait de chez Negrini.
Une diffusion confidentielle
La première Berneg, baptisée Iridea, apparaît à la foire de Milan en avril 1955 équipée d'un beau bicylindre vertical à ACT, entraîné par chaîne, accouplé à une boîte à quatre rapports. Avec 158,4 cm3, il développait 7,8 ch à 6 500 tr/min et entraînait la moto à 100 km/h. Cette version est légèrement améliorée en 1957 et la vitesse passa à 105 km/h. Son existence s'achève en 1959, où il est supplanté par un nouveau modèle plus performant, la Fario.
Une mécanique brillante
Conçu, comme l'Iridea, par l'ingénieur Alfonso Drusiani (également responsable de la Comet et précédemment de FB Mondial), le Fario en reprenait les caractéristiques générales ; bicylindre super carré à ACT, mais porté à 175 cm3. Il apparut sur le marché en 1957 en deux versions. Une, dite normale, créditée de 100 km/h, et un modèle GT à la mécanique très brillante. Poussé à 11 ch à 8 000 tr/min, son moteur autorisait une vitesse de 120 km/h. La version normale disparut à la fin de 1959. Le Fario GT demeura, avec une évolution Sport légèrement plus rapide, le seul modèle de la marque jusqu'à sa disparition, en 1961.
Bicylindre vertical 4 temps refroidi par air - Iridea 159 cm3 (48 x 44 mm) et 7,8ch/6500 tr/min puis Fario GT 172,8 cm3 (50 x 44 mm) et 11 ch/8 000 tr/min - Bloc-cylindres en fonte, culasse en alliage léger - Simple ACT entraîné par chaîne - Un carburateur Dell'Orto - Allumage batterie-bobines et distributeur - Réservoir d'huile intégré sous le carter moteur - Transmissions primaire et secondaire par chaînes - Boîte à 4 rapports à sélecteur au pied droit - Cadre en tube simple berceau dédoublé sous le moteur - Suspensions av. télescopique, ar. oscillante à deux combinés - Pneus 2,75 et 3,00 x 19" - Freins Berneg à tambour simples cames - 110 kg - 100 puis 120 km/h.
Typiquement italiennes, les Berneg étaient des machines brillantes mais coûteuses et leur diffusion fut très limitée. Esthétiquement identiques les 160 et 175 ne diffèrent guère que par la finition de leurs carters moteurs, mat sur la première (ici en photo) et polis sur la seconde.
Cette documentation unique, de 2000 fiches et du Blog, qui constitue sans doute l'encyclopédie moto la plus exhaustive publiée sur internet, est devenue une référence chez les collectionneurs et les professionnels et reçoit aujourd'hui plus de 400 000 visites par an.
Mille merci aux nombreux spécialistes qui ont participé à ce travail,, et principalement : Albinas Baracevičius, Serge Basset, Yves Campion, Michael Dregni, Didier Ganneau, Christophe Gaime, Jean Goyard, Alain et Thibault Jodocius, Helmut Krackowizer, Jean Malleret, Michel Montange, Christian Rey, Mike Ricketts, Bernard Salvat, Mick Woollett, les clubs de marque, etc.
Me contacter pour un achat de scans ou originaux des photos et archives signées de mon nom ou des fiches sur papier cartonné.
Mille merci aux nombreux spécialistes qui ont participé à ce travail,, et principalement : Albinas Baracevičius, Serge Basset, Yves Campion, Michael Dregni, Didier Ganneau, Christophe Gaime, Jean Goyard, Alain et Thibault Jodocius, Helmut Krackowizer, Jean Malleret, Michel Montange, Christian Rey, Mike Ricketts, Bernard Salvat, Mick Woollett, les clubs de marque, etc.
François-Marie Dumas - info@moto-collection.org
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