Brondoit
350 cm3 - 1926
La moto du nouveau directeur

Des fluctuations d'ordre financier font passer la direction de la firme Brondoit sous la houlette de l'ingénieur Paul Le Bussy, qui va relancer les activités sportives de la marque.

Un directeur sportif
Le nouveau patron était un amateur convaincu des compétitions motocyclistes, suivant en cela la ligne tracée par son prédécesseur. Il prenait d'ailleurs lui-même part à bon nombre de manifestations. Sous son impulsion, une 350 cm3 est mise en production ; elle est munie d'une boîte trois rapports et possède une transmission par chaîne. La 250 subit le même traitement. Les bons résultats en course continuent, et notamment au Bol d'Or français et à l'épreuve de régularité Liège-Bordeaux-Liège.

Quatre temps et temps mort
Fort de ses succès tant sportifs que financiers, Paul Le Bussy offre à sa marque le modèle de prestige qui lui manquait encore : une 500 supersport dotée du moteur MAG culbuté. Malheureusement, il ne pourra guère en profiter ; en effet, LEB (pseudonyme de P. Le Bussy) se tue aux entraînements de la Coupe de la Meuse. Son frère reprend la direction de l'affaire, mais le dynamisme de Paul fait défaut, et de plus, les années noires sont là ! C'est l'arrêt.

Tel Lazarre...
Un atelier de mécanique herstalien rachète l'affaire quelques années plus tard et retrouve dans le stock de quoi monter 75 motos Brondoit qui seront vendues pour la somme avantageuse de 750 FB vers 1936.

Moteur Brondoit 2 temps - 350 cm3 (74 x 80 mm) - Graissage par mélange huile/essence dans le réservoir - Allumage par magnéto haute tension - 2 volants d'inertie placés de part et d'autre du carter moteur - Carburateur Amac - Boîte 3 rapports - Transmissions primaire et secondaire par chaînes - Cadre simple berceau - Fourche à parallélogramme type Druid - Freins à tambour.

La Brondoit se distinguait par deux volants d'inertie extérieurs placés de chaque côté du moteur.