Fusi
M 250 S - 1939
Belle reprise d'une technique originale

Achille Fusi commence, dès la fin de la Première Guerre mondiale, par importer en Italie les motos belges FN. Il meurt en 1932, et Luigi Beaux reprend les rênes, l'année même ou démarre la propre production de la marque avec une 175 cm3 équipée d'un moteur JAP, commercialisée sous la marque RAS. La gamme RAS s'élargit vite aux 250 et 500 cm3, toujours basées sur les moteurs JAP culbutés, fabriqués sous licence en Italie, puis des moteur Frera à soupapes latérales.

Résurrection
RAS passe, fin 1935, du stade d'assembleur à celui de vrai constructeur en présentant cette 250 équipée d'un moteur maison et quel moteur ! Il s'agit non seulement d'une distributions à arbre à cames en tête, mais avec un rare système de cames faciales. Ce dispositif peu courant, inventé en Angleterre par l'ingénieur Slater, a tout d'abord été adopté par Chater-Lea en 1926, puis en France par Soyer à partir de 1928 et en Italie par Aero-Caproni dans les années cinquante. Il avait été inauguré  auparavant par CF sur des 175 cm3 utilisées avec succès en course depuis 1927. RAS a racheté les brevets CF et poursuit leur production. La M250 Sport et sa version course sont commercialisées, en 1936, et s'ajoutent aux modèles à moteur JAP-Italia. en reprenant pour la circonstance le nom du fondateur de la firme Fusi. Elles sont équipées d'une boite de vitesse également locale fabriquée par Fiat sous licence Burman.