Photo ou archives et texte François-Marie Dumas
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Cylindrée : 150 cm3
Modèle : moteur Herdtlé Bruneau
Production : 1903 - 1905
Catégorie : Moto Route
Georges Richard / Trèfle à quatre
Herdtlé Bruneau 150 cm3 - 1903
Arachnéenne
Geoges Richard fait parler de lui dès 1895 en construisant un tandem électrique conçu par A. Pingault. Il construit ensuite ses propres motos dés le début du siècle (1901 ou 1902) sous son nom propre puis aussi, à partir de 1904 sous le symbole du trèfle à quatre feuille et l'appellation "Trèfle à quatre" ou "Trèfle". Outre les modèles construit par Georges Richard, on vit aussi sous ce label feuillu jusqu'en 1909, les motos Rochet ou Bruneau distribuées par la SIA (Société Industrielle d'Albert) . Georges Richard, quant à lui, continua à commercialiser ses machines au moins jusqu'en 1912.
La technique des grandes
La frêle moto ici présentée, mue par le petit 150 cm3 Herdtlé Bruneau est l'une des premières réalisations de Georges Richard. Comparé aux mécaniques très rustiques qui équipaient le plus souvent les motocyclettes des premiers âges, le moteur Herdtlé Bruneau, apparu en 1903, fait figure de montre suisse, car il fait appel aux techniques les plus folles de son temps. Il se distingue aussi par une finition hors du commun.
Cette superbe petite mécanique était vendue "prête au montage" sur une bicyclette, en version à refroidissement par air ou par circulation d'eau sans pompe (thermosiphon) comme montré ici. Modernisme : la soupape d'échappement est commandée par (très longue) tige et culbuteur et l'allumage par pile et trembleur sera remplacé l'année suivante par une magnéto entraînée par engrenages, oh combien plus efficace. Le moteur Herdtlé Bruneau est ici monté sur une moto - ne devrait-on pas dire une bicyclette ? - tout aussi évoluée que sa mécanique avec sa suspension avant à roue poussée. Elle est semble-t-il due à Georges Richard, une petite marque parisienne créée en 1896, et qui n'est guère connue que par ce modèle.
Fille du "marketing"
Ces raffinements techniques appliqués à une petite cylindrée constituaient ce que nous appelerions aujourd'hui une réponse marketing des constructeurs pour satisfaire à la demande d'un public néophyte de plus en plus effrayé par la course à la cylindrée et à la puissance.
Moteur Herdtlé Bruneau 4 temps - Refroidissement liquide (en option) par thermosiphon - 150 cm3 - Soupapes : admission automatique, échappement culbuté- Carburateur Vaurs - Allumage pile-rupteur - Transmission directe par courroie à la roue arrière sans démultiplication, ni embrayage - Poids du moteur seul (à air) : 5 kg - Cadre Georges Richard type vélo - Suspension avant à roue poussée - Frein à patins sur la jante arrière - Poids en ordre de marche : 20 kg.
Belle et bien faite la Georges Richard était aussi fort chère : 220 F pour le moteur plus 100 F pour l'option refroidissement liquide et plus de 800 F au total pour la moto alors qu'une 500 cm3 bicylindre en V valait environ 900 F. Le prospectus en arrière plan montre la version de 1908.
Cette superbe petite mécanique était vendue "prête au montage" sur une bicyclette, en version à refroidissement par air ou par circulation d'eau sans pompe (thermosiphon) comme montré ici. Modernisme : la soupape d'échappement est commandée par (très longue) tige et culbuteur et l'allumage par pile et trembleur sera remplacé l'année suivante par une magnéto entraînée par engrenages, oh combien plus efficace. Le moteur Herdtlé Bruneau est ici monté sur une moto - ne devrait-on pas dire une bicyclette ? - tout aussi évoluée que sa mécanique avec sa suspension avant à roue poussée. Elle est semble-t-il due à Georges Richard, une petite marque parisienne créée en 1896, et qui n'est guère connue que par ce modèle.
Fille du "marketing"
Ces raffinements techniques appliqués à une petite cylindrée constituaient ce que nous appelerions aujourd'hui une réponse marketing des constructeurs pour satisfaire à la demande d'un public néophyte de plus en plus effrayé par la course à la cylindrée et à la puissance.
Moteur Herdtlé Bruneau 4 temps - Refroidissement liquide (en option) par thermosiphon - 150 cm3 - Soupapes : admission automatique, échappement culbuté- Carburateur Vaurs - Allumage pile-rupteur - Transmission directe par courroie à la roue arrière sans démultiplication, ni embrayage - Poids du moteur seul (à air) : 5 kg - Cadre Georges Richard type vélo - Suspension avant à roue poussée - Frein à patins sur la jante arrière - Poids en ordre de marche : 20 kg.
Belle et bien faite la Georges Richard était aussi fort chère : 220 F pour le moteur plus 100 F pour l'option refroidissement liquide et plus de 800 F au total pour la moto alors qu'une 500 cm3 bicylindre en V valait environ 900 F. Le prospectus en arrière plan montre la version de 1908.
Cette documentation unique, de 2000 fiches et du Blog, qui constitue sans doute l'encyclopédie moto la plus exhaustive publiée sur internet, est devenue une référence chez les collectionneurs et les professionnels et reçoit aujourd'hui plus de 400 000 visites par an.
Mille merci aux nombreux spécialistes qui ont participé à ce travail,, et principalement : Albinas Baracevičius, Serge Basset, Yves Campion, Michael Dregni, Didier Ganneau, Christophe Gaime, Jean Goyard, Alain et Thibault Jodocius, Helmut Krackowizer, Jean Malleret, Michel Montange, Christian Rey, Mike Ricketts, Bernard Salvat, Mick Woollett, les clubs de marque, etc.
Me contacter pour un achat de scans ou originaux des photos et archives signées de mon nom ou des fiches sur papier cartonné.
Mille merci aux nombreux spécialistes qui ont participé à ce travail,, et principalement : Albinas Baracevičius, Serge Basset, Yves Campion, Michael Dregni, Didier Ganneau, Christophe Gaime, Jean Goyard, Alain et Thibault Jodocius, Helmut Krackowizer, Jean Malleret, Michel Montange, Christian Rey, Mike Ricketts, Bernard Salvat, Mick Woollett, les clubs de marque, etc.
François-Marie Dumas - info@moto-collection.org
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