La Mondiale
Supersport 500 cm3 - 1929
Un ACT français dans une tôle belge

Les dirigeants des usines La Mondiale étaient des fervents amateurs de sport motocycliste, ayant toujours à cœur de développer des machines capables de vitesses élevées. Treborg ne remporta-t-il pas le Grand Prix de Belgique 350 cm3 en 1928 ? Son second fut Rauwers, pilotant également une La Mondiale, tandis que Fondu était second en 250 cm3; ces motos étant équipées de moteurs Jap. La Mondiale vendit également des modèles à moteur Villiers et Blackburne.

La machine du sportsman
A la fin de 1928 était présentée, au XXIIe Salon de Bruxelles, une moto munie d’une mécanique hexagonale : le moteur Chaise ACT prenait ainsi place dans le cadre en tôle belge. Bien qu'assez peu sportif de tempérament, ce 500 cm3 permettait à La Mondiale d'annoncer 125 km/h, vitesse fort appréciable en ce temps-là. La mécanique formait bloc avec la boîte trois rapports et se mettait en route au pied, par l’intermédiaire d’un kick starter repliable. Le cadre pouvait être muni, sur option, de panneaux masquant le moteur.

Un arbre à cames en tête mal planté
Les accélérations étaient, paraît-il, franches, mais, dès 1930, les moteurs Chaise à distribution par ACT sont remplacés par des mécaniques de même origine à culbuteurs... L’arbre à cames en tête n’a sans doute pas supporté le traitement à la bière et par ailleurs, très vite, les moteurs "Made in England" reprennent leur place dans les châssis brabançons. Il est à noter qu’en compétition, ceux-ci ont toujours su garder la faveur du service course !