Les ateliers Lenoble de Charleroi se font connaître en 1952 en présentant au salon de Bruxelles, une sorte de réplique du scooter français Scootavia, le Kon-Tiki à moteur Sachs 150 cm3 à 4 vitesses et roues de 8 pouces. Ce radeau de la route aux formes lourdes laisse place au salon de 1953 au Phenix ici présenté, plus élégant, et qui se distingue par sa carrosserie à panneaux latéraux, tablier et marche pieds en alliage d'aluminium coulé boulonnés sur un chassis à poutre centrale tubulaire. Comme en France, Le Stella et le Delaplace, en Italie L'Orix de Prina  ou l'Ambrosini Freccia Azzura et, au Japon, le  Tosho Pandora, Lenoble a cédé aux influences américaines en dotant sa carrosserie de deux embryons d'ailerons arrière. Le beau Phénix est proposé en 150 et 175 cm3 avec des moteurs Sachs à refroidissement par air forcé, le premier vaut 22 800 FB et l'autre 23 900 FB. Nouveauté pour l'époque, la selle est biplace en latex. Ces belles caractéristiques ne suffiront pas à lui assurer sa pérennité et on entendra plus parler de Lenoble et de son Phénix après 1953.