Mondial
125 Touring - 1973
Fin de race

La si glorieuse firme Mondial vit des heures difficiles depuis la fin des années cinquante. La marque, qui a abandonné la course fin 1957, y reviendra officieusement en 50 cm3 en 1962 et entamera par ailleurs une fructueuse collaboration avec les frères Villa, tandis que ses magnifiques 125 double ACT continuent d'évoluer sous la griffe de Paton.

Reconversion
Dès 1955, Mondial s'est tourné vers la production des 50 cm3 deux temps qui vont l'aider à survivre durant la crise des années soixante où seul le cyclo sport italien restait un bon créneau commercial. Mondial reste cependant présent dans le domaine de la moto avec sa 160 Sogno, née en 1954 à moteur maison deux temps, et la Constellation, présentée la même année, avec un monocylindre quatre temps culbuté de 200 cm3. C'est la plus grosse cylindrée jamais commercialisée par Mondial et elle sera portée à 250 cm3 en 1958. En 1956 apparaît la 125 Champion quatre temps culbutée, qui sera la dernière création de Mondial en moto sur la base d'un moteur maison. Au salon de Milan de 1959 est présenté une 125 tout terrain à moteur Sachs, qui marque le début d'une longue collaboration avec le motoriste allemand.

De Sachs à Minarelli
Ces 125 à moteur Sachs resteront au catalogue jusqu'en 1978 avec, à partir de 1970, le modèle V5 baptisé Radial en raison de l'ailettage de sa culasse, mais la gamme de plus en plus riche des 50 cm3 fait, elle, appel au moteurs Minarelli et Mondial y vient aussi, en 1973, pour sa production de 125 cm3, avec cette Touring d'allure fort sportive qui aura une carrière fort discrète.

Monocylindre Minarelli 2 temps refroidi par air 123,5 cm3 (55 x 52 mm) - 14 ch/6 800 tr/min Distribution par la jupe du piston - Carbu Dell'Orto Ø 25 mm - Allumage volant magnétique 6 V - Graissage par mélange 5% - Boîte 5 rapports - Transmission par chaîne - Cadre double berceau - Suspensions av. télescopique, ar. oscillante à 2 combinés - Freins à tambour Ø 136 mm - Pneus av.2,50 x 18", ar. 3,00 x 18" - 85 kg - 112 km/h.

Élégante, comme toute les Mondial, celle 125 à moteur Minarelli marque, malheureusement, le déclin final de la glorieuse marque italienne.