TVS - Suzuki
AX 100 R - 1992
Le premier d'une nouvelle génération d'Indo-japonais

Les ambitions de l'industrie japonaise sont mondiales. Après s'être assurées d'une suprématie absolue sur tous les grands marchés, les marques nippones se précipitent dans les années 90 sur les plus petits créneaux qui se présentent, même s'il s'agit, au départ, de marchés restreints pour des produits économiques et peu rentables. L'important est d'être présent pour l'avenir. Le cas de l'Inde est différent puisqu'il s'agit là d'un énorme pays où le deux roues à moteur est roi. Il s'en vend près de 1,7 millions par an, dont une majorité de scooters et de petites cylindrées.

Ouverture
Lorsque les frontières de l'Inde s'ouvrirent aux industriels étrangers au milieu des années quatre-vingt, les constructeurs non seulement japonais mais du monde entier se précipitèrent sur ce pactole avec Honda, Kawasaki, Suzuki et Yamaha, mais aussi avec Piaggio et Peugeot.

Le premier sur le marché
TVS-Suzuki fut le plus rapide et commercialise, fin 1984, la première moto japonaise "made in India", l'AX 100 R, et représente 13% des ventes locales. Extrêmement fiable et demandant peu d'entretien, l'AX 100 connut un énorme succès, évolua au fil des ans et se décline, en 1992, en trois versions : le Max 100, le moins cher de tous les 100 cm3 produits en Inde, est démuni de batterie, l'AX 100 R standard, à 34 660 roupies soit environ 1 750 F, et le nouveau Samouraï qui adopte sur la même base mécanique une esthétique et un décor plus modernes.

Monocylindre 2 temps refroidi par air - 98 cm3 (50 x 50 mm) - 7,8 ch/ 5 500 tr/min - Allumage électronique en 12 V - Boîte 4 rapports - Transmission par chaîne sous carter étanche - Cadre simple berceau - Freins à tambour ø 130 mm - Réservoir 12 l - 98 kg.

Le best-seller de TVS-Suzuki existait en deux versions, le Samouraï ici photographiée et l'AX 100 R standard.