Yamaha
125 cm3 YZ 614 / Kent Andersson - 1975
Un dernier titre en 125 pour le Japon
Y a-t-il eu champion du monde plus calme et plus discret que Kent Andersson ? Ne faisant confiance à personne, il préparait lui-même ses 125 Yamaha, n'ayant que peu de rapports avec l'usine, bien que la marque japonaise lui fournisse directement les motos.
Deux fois champion en 125
Dès l'apparition de la nouvelle Yamaha 125 en 1973, Kent Andersson domine les courses du championnat du monde et il est sacré une première fois à l'issue de cette saison. L'année suivante, Yamaha ne s'endort pas sur ses lauriers et construit un nouveau bicylindre qui abandonne ses cotes carrées de 43 x 43 mm pour des cotes super carrées de 44 x 41 mm. Cette nouvelle évolution gagnait 5 ch (37 contre 32 en 1973). La partie cycle, quant à elle, restait conventionnelle, le cadre double berceau équipé de deux amortisseurs étant conservé. Kent Andersson remporta un deuxième titre consécutif, avec encore plus de panache et de facilité. L'opposition avait pourtant bien préparé son coup, mais Andersson avait une supériorité autant mécanique que sur le plan pilotage.
Une saison catastrophique
Cependant en 1975, Yamaha fit l'erreur de stopper le développement de ces 125 et en début de saison Andersson clamait à qui voulait l'entendre que ses machines se traînaient. Les
Morbidelli, préparés par Joy Moller, ne tardèrent pas à prendre le large et Kent Andersson dut se contenter des miettes. Le Suédois, qui visait un troisième titre de champion du monde, ne finit que troisième derrière Pileri et Bianchi.
Bicylindre en ligne 2 temps refroidi par eau - 124 cm3 (44 x 41 mm) - 37 ch/14 500 tr/min - 2 carburateurs Mikuni Ø 28 mm - Boîte 6 rapports - Transmission par chaîne - Cadre double berceau tubulaire - Suspensions av. télescopique, ar.?oscillante à deux amortisseurs - Freins av. double disque, ar. à tambour - env. 80 kg - env. 210 km/h.
Kent Andersson lors du Grand Prix d'Allemagne 1975 qu'il termina troisième derrière Pileri et Bianchi. Sur ce circuit rapide comme lors des autres GP, Andersson ne put rien contre les machines italiennes.