Une remplaçante pour la gloire
En 1992, la "vieille" TY 250 est toujours disponible pour quelques 27 951 F et constitue encore une bonne affaire mais elle accuse le poids des ans face à l'extraordinaire évolution technologique apportée dans le trial par les motos italiennes. Bien que le marché du trial ne soit guère porteur et qu'une grande usine n'ait financièrement rien à gagner en s'y investissant, Yamaha entend ne pas lâcher sa position d'unique constructeur japonais dans la discipline (les expériences de Honda, si intéressantes qu'elles fussent, ne furent que passagères) et une nouvelle TY est étudiée dès 1990. Testée en grand secret puis mise à l'épreuve dans les trials nationaux japonais et aux Six Jours Internationaux d'Écosse en 1991, cette TY-Z 250R arrive sur le marché en Europe en 1993 et fait immédiatement l'unanimité.

A mettre entre toutes les mains
Comme sa devancière, la nouvelle TY est une machine qui permet au débutant comme à l'expert d'exprimer pleinement ses talents. Proposée début 1993 à 39 950 F, sans homologation, elle se place dans le peloton des machines d'exception en trial, offre les derniers raffinements technologiques et un moteur aussi vif que souple et plein de couple. D'aucuns seront étonnés de ne pas y trouver une suspension avant par fourche inversée mais cette technique, si en vogue dans les autres disciplines, ne fait pas l'unanimité en trial.

Monocylindre 2 temps refroidi par eau - 249 cm3 (74 x 48 mm) - 20,5 ch/5 500 tr/min - 3 mkg à4 500 tr/min - Carburateur Ø 26 mm - Admission à clapets dans le cylindre - Boîte 6 rapports - Cadre à double poutre supérieure en aluminium - Suspensions av. télescopique à cartouche, ar. oscillante monoamortisseur à biellettes - Débts 180/120 mm - 2 freins à disque, étriers Brembo - Empattement1 340 mm - Garde au sol 345 mm - 79 kg.

En France, les couleurs de la TYZ 250 Z, seule moto japonaise en lice face aux motos européennes, sont officiellement défendues par Christophe Camozzi.